Ces pays qui ferment des prisons

« Dedans Dehors », la revue de l’Observatoire International des Prisons, a consacré dans son numéro d’octobre un passionnant dossier intitulé « décroissance carcérale, ces pays qui ferment les prisons ».

« Transhumances » est souvent revenu sur la question de la surpopulation carcérale. Il est remarquable qu’en France la construction de nouvelles prisons fasse l’objet d’un consensus entre droite et gauche alors que les effets nocifs de l’incarcération sont largement reconnus, que son coût est exorbitant et que de nombreux pays tournent le dos à l’emprisonnement de masse. Continuer la lecture de « Ces pays qui ferment des prisons »

Aumôniers de prisons en 1949

La lecture du fascicule édité par le Secours Catholique à la suite des journées d’études des aumôniers de prisons et du secours catholique organisées à la Rochelle les 9, 10 et 11 juin 1949 est particulièrement intéressante.

L’Association Nationale des Visiteurs de Prison est laïque depuis un quart de siècle. Mais elle naquit en 1931 comme « Œuvre de la Visite des Détenus dans les Prisons », dans le sillage des Conférences Saint Vincent de Paul. Continuer la lecture de « Aumôniers de prisons en 1949 »

Cohabitation carcérale

Une des contraintes majeures de la vie en maison d’arrêt est l’obligation de partager un minuscule espace, environ 9m², avec un individu qu’on n’a pas choisi.

L’administration pénitentiaire s’efforce de rendre la cohabitation entre détenus moins pénible. On évite aux non-fumeurs de vivre enfumés. Dans la mesure du possible, si le juge ne s’y oppose pas, on accède au désir exprimé par deux détenus qui se connaissent par l’atelier, la promenade ou le sport de partager la même cellule. Continuer la lecture de « Cohabitation carcérale »

Prison, le choix de la raison

Stéphane Jacquot, qui fut secrétaire général de l’UMP de 2010 à 2014 et Dominique Raimbourg, député socialiste et président de la Commission des lois.

Dans sa préface, Robert Badinter salue cette approche bipartisane. « Au regard du débat politique, on croit rêver. Il existerait donc en matière de justice pénale une conception qui pourrait transcender les oppositions de principe et dessiner un projet dans l’intérêt général qui ne peut être que celui de la République tout entière et non pas celui d’un parti dominant pour le temps d’un quinquennat. » Continuer la lecture de « Prison, le choix de la raison »