La Nouvelle Femme

« La Nouvelle Femme » est le premier long-métrage de Léa Todorov. Il est consacré à un épisode de la vie de la pédagogue Maria Montessori, autour de l’année 1900, lorsqu’elle décide d’appliquer à l’éducation de tous les enfants des méthodes réservées jusque là à des enfants handicapés mentaux.

Maria (Jasmine Trinca), l’une des premières Italiennes à avoir obtenu le doctorat en médecine, travaille auprès d’enfants « neuro-atypiques » dans un institut spécialisé à Rome. Au cours d’un séjour à Paris, elle a rencontré une courtisane, Lili d’Alengy (Leïla Bekhti). Lili est mère d’une petite fille réputée, selon les termes utilisés alors, « idiote » : Tina (Rafaëlle Sonneville-Gaby). Elle cherche à tout prix à se débarrasser de ce rejeton qui lui empoisonne la vie. Elle s’installe à Rome pour la confier à Maria. Continuer la lecture de « La Nouvelle Femme »

Et après la sortie, que vont-ils devenir ?

L’Association Nationale des Visiteurs de Personnes sous main de justice (ANVP) a tenu son congrès à Rennes le 25 mai 2024. Le thème de la journée se référait aux détenus : « et après la sortie, que vont-ils devenir ? »

En conclusion du congrès, le président de l’ANVP a cité la phrase de Victor Hugo dont Robert Badinter disait qu’elle avait inspiré toute son action : « il y a un droit qu’on ne saurait retirer à quiconque, c’est le droit de devenir meilleur ». Il y a dans cette maxime une condamnation radicale de la peine de mort. Elle fonde aussi une des missions de la prison : donner aux condamnés l’opportunité de « devenir meilleurs », c’est-à-dire de tourner le dos à la délinquance et de retrouver une place au cœur de la société. Continuer la lecture de « Et après la sortie, que vont-ils devenir ? »

Chronique d’étonnement n°64

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, j’ai été étonné d’apprendre que les nazis avaient organisé un atelier de fabrication de fausses livres sterling sur une vaste échelle. Je me suis demandé pourquoi une exposition permanente du musée de Bretagne à Rennes portait sur l’Affaire Dreyfus. J’ai été ému par un article du quotidien The Guardian sur un homme qui, bénévolement, accueille dans son minuscule logement des sans-abris. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°64 »

Canal Mussolini, deuxième partie

Antonio Pennacchi a publié en 2015 le second volume de sa trilogie sur le Canal Mussolini.

 Transhumances a publié une recension du premier volume du roman de Pennacchi, qui racontait l’installation d’une famille du Veneto, les Peruzzi, dans les marais pontins, une zone marécageuse que le régime fasciste avait résolu d’assainir. Continuer la lecture de « Canal Mussolini, deuxième partie »