Insécurité carcérale

L’attaque brutale qui a coûté la vie à deux agents de l’administration pénitentiaire le 14 mai au péage d’Incarville, dans l’Eure a suscité une immense émotion dans la « famille » pénitentiaire, membres du personnel mais aussi bénévoles intervenant en prison.

Pour faire évader un narcotrafiquant non identifié comme un « gros bonnet » du crime organisé, ses complices n’ont pas hésité à ouvrir le feu contre l’escorte avec des armes puissantes. L’attaque, ainsi que l’exfiltration de la bande, ont été planifiées. Elles se sont appuyées sur une logistique coûteuse : véhicules, armes, planques. Continuer la lecture de « Insécurité carcérale »

Chronique d’étonnement n°63

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne de la vague d’émotion qui a suivi le décès de Bernard Pivot ; et je m’inquiète du discours théocratique de l’Église orthodoxe russe, dont le Patriarche considère « l’opération spéciale » en Ukraine comme une guerre sainte. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°63 »

Grândola vila morena

Lors de la célébration du cinquantième anniversaire de la Révolution des Œillets du 25 avril1974 au Portugal, la chanson « Grândola vila morena » de Zeca Afonso a été reprise en chœur par des foules dans plusieurs villes du pays.

La diffusion à la radio de cette chanson, qui avait été oubliée des censeurs, donna le signal du départ aux troupes qui, venues de plusieurs villes, convergèrent vers Lisbonne et occupèrent des points stratégiques. Continuer la lecture de « Grândola vila morena »

Tout passe

À l’heure où la Russie étouffe de nouveau sous la chape de plomb d’un régime dictatorial, « tout passe », ouvrage écrit par Vassili Grossman en 1963 retrouve une étrange actualité. J’ai lu ce texte dans la traduction de Jacqueline Lafond, éditée par Calmann-Lévy.

Le 5 mars 1954, il y  a soixante-dix ans, « Staline mourut sans qu’aucun plan l’eût prévu, sans instruction des organes directeurs. Staline mourut sans ordre personnel du camarade Staline. » Le procès des « blouses blanches », ces médecins accusés d’avoir voulu assassiner des hauts dignitaires du régime, ne se tiendra pas, et ce qui s’annonçait comme un gigantesque ratissage antisémite sera évité. Continuer la lecture de « Tout passe »