12 jours

« 12 jours », documentaire de Raymond Depardon, fait assister le spectateur au face à face entre le juge des libertés et de la détention et des personnes hospitalisées sous contrainte.

Une loi de 2013 a rendu obligatoire l’intervention du juge des libertés et de la détention dans les 12 jours suivant l’hospitalisation sous contrainte de personnes atteintes de troubles psychologiques graves, puis pendant la durée de leur enfermement. Continuer la lecture de « 12 jours »

La vie à l’envers

Dans le cadre de la journée contre la maladie d’Alzheimer, France 2 a diffusé récemment un beau téléfilm d’Anne Giafferi : « la vie à l’envers ».

Nina (Marthe Keller) est une belle femme de 68 ans, veuve mais très entourée par ses trois filles Odile (Pascale Arbillot), Claire (Isabelle Carré) et Julie (Barbara Schulz). Lorsque, pendant des vacances à Étretat, elle part à la nage et échoue sur une plage qu’elle ne reconnait pas, quelque chose se fissure. De retour à Paris, son comportement est de plus en plus bizarre. Les tests prouvent qu’elle a contracté la maladie d’Alzheimer Continuer la lecture de « La vie à l’envers »

Soigner les méchants

Dans « soigner les méchants » (L’Harmattan 2015), le psychiatre Maurice David s’interroge sur l’éthique du soin psychiatrique en milieu pénitentiaire.

C’est à dessein que Maurice David parle des « méchants », ceux qui ne respectent pas le contrat social et que l’opinion publique voudrait voir retranchés de l’espace public le plus longtemps possible. Les méchants, dit-il, « n’ont pas à se sentir mieux. Leur châtiment et la souffrance qui en résulte devraient être éternels. » Et encore davantage si les méchants sont des délinquants sexuels qualifiés de monstres. Continuer la lecture de « Soigner les méchants »

Vers des prisons « non-fumeur » ?

La Grande Bretagne vient de s’engager dans un processus d’interdiction du tabac en prison. Est-ce concevable en France ?

L’usage massif du tabac en prison constitue un sérieux problème de santé publique, tant pour les détenus qui, dans l’espace confiné de leur cellule peuvent se trouver activement ou passivement exposés pendant des heures, que pour le personnel de surveillance. C’est aussi une question d’argent, une bonne partie de ce que gagnent les détenus qui ont la chance de travailler disparaissant en fumée. Continuer la lecture de « Vers des prisons « non-fumeur » ? »