Charade

 La Chaîne Parlementaire, LCP, a récemment diffusé Charade, film de Stanley Conen (1963), avec Cary Grant et Audrey Hepburn dans les rôles principaux.

 Regina Lampert (Audrey Hepburn) a du vague à l’âme. Elle s’en peut plus des mensonges constants de son mari Charles. Elle est aux sports d’hiver, à Megève et, par désœuvrement, tente de séduire un homme nettement plus âgé qu’elle, qui se présente comme Peter Joshua (Cary Grant).

 De retour à Paris, un inspecteur de police lui annonce que son mari a été assassiné à bord d’un train qui devait le conduire à Bayonne, puis au Venezuela. Dans son sac se trouvaient quatre passeports, de quatre pays différents.

Aux funérailles de Charles, auxquelles seules assistent Regina et une amie, des personnages étranges se penchent sur le cercueil encore ouvert. Regina ne tarde pas à se trouver confrontée à ces truands aux mines patibulaires. Ils la suspectent de détenir le quart de million de dollars que son mari aurait dérobé. Circonstance aggravante : la CIA serait également sur le coup. Un homme se prétendant agent secret, Hamilton Bartholomew (Walth Matthau) lui promet sa protection, mais elle devra le tenir au courant de tout.

 Un à un, les truands sont assassinés, et le cercle se referme sur Regina. Qui est Peter, quel rôle joue-t-il ? Hamilton est-il vraiment l’agent de la CIA qu’il prétend être ? Regina était habituée aux mensonges du temps de son mariage avec Charles. C’est un jeu de poupée russes de fausses identités qui s’ouvre devant elle.

 « Charade » joue en permanence sur plusieurs tableaux : un humour très « British », une intrigue à rebondissements, des moments d’angoisse à la Hitchcock. Le spectateur retrouve avec plaisir le Paris les années soixante : le métro avec ses poinçonneurs et ses portillons automatiques, le guignol du jardin des Champs Elysées, la place du Palais Royal sans les colonnes de Burel.

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