Chronique d’étonnement n°12

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, un nouveau métier, celui des « juicers », se prononce presque comme « jouisseurs » ; et l’épreuve de personnes détenues confrontées, dans leur étroite cellule, au déversement d’images de guerre.

.Jouisseur

 Un nouveau métier a fait son apparition dans les rues de nos villes : celui de juicer. Les juicers chargent les batteries des vélos et trottinettes électriques en libre-service. Ils démontent les batteries utilisées et les remplacent par des batteries chargées.

 Le métier des juicers se prononce comme « jouisseur ». Il fait envie.

 

 Obsession

 En maison d’arrêt, la télévision fonctionne sans discontinuer. Dans une minuscule cellule occupée par deux, voire trois personnes, il n’est pas rare que l’une d’entre elles s’approprie la télécommande et impose ses chaînes. Lorsqu’elle est addicte aux chaînes d’information continue et que la guerre éclate en Ukraine, la guerre tourne à l’obsession. Les autres occupants de la cellule vivent un authentique cauchemar, chacune des heures qu’ils vivent enfermés apportant son lot de violence et d’horreurs.

 Le site The Conversation a récemment publié un article sur ce qu’il appelle la liste déroulante de la catastrophe ukrainienne (Ukraine doomscrolling). Passer trop de temps à lire des nouvelles négatives est susceptible de provoquer des sentiments d’anxiété et de dépression. Comment s’en prémunir ? En programmant des activités que l’on aime telles que lire un bon livre, regarder un film drôle, rendre visite à des amis, faire du bénévolat ou apprendre des choses nouvelles, par exemple jouer un instrument de musique. C’est moins facile en prison que dans le monde libre.

Une réflexion sur « Chronique d’étonnement n°12 »

  1. Cher Xavier

    Tu écris « il n’est pas rare que l’une d’entre elles s’approprie la télécommande et impose ses chaînes ».
    C’est bien dommage et j’espère que c’est faux.
    Car s’il est vraiment rare que dans une épreuve vécue en commun, on ne se serre pas les coudes, c’est à désespérer.

    Amitiés

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