Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.
Dans cet article de transhumances, je me permets de l’humour noir sur la surpopulation carcérale. Et je m’étonne de la brièveté du mandat de Liz Truss comme première ministre britannique.
Lits musicaux
En maison d’arrêt, beaucoup de cellules normalement destinées à deux personnes détenues sont occupées « en triplette ». On ajoute aux lits superposés un matelas posé au sol.
Lorsqu’un nouveau venu arrive dans la cellule, l’occupant du matelas au sol est promu occupant de la couchette libérée, et l’intrus commence son purgatoire au sol.
Cette noria dérivée des chaises musicales pourrait prendre le nom de « lits musicaux ».
Météore
Liz Truss a battu le record de brièveté dans la charge de Prime Minister au Royaume-Uni : 44 jours, dont une bonne quinzaine neutralisée par le décès de la Reine. Un journal tabloïd a eu la cruauté de publier chaque jour sa photo à côté de celle d’une laitue, à qui flétrirait la première.
Ce qui étonne, plus que cette anecdotique histoire de personne, c’est l’incohérence du parti Conservateur. Pendant des années, il a imposé au pays un programme de rigueur budgétaire. Soudain, on ouvrait les vannes des dépenses et, dans la pure tradition thatchérienne, on réduisait les impôts des plus riches.
On ne peut pas dire que le Royaume se porte mieux après être sorti de l’Union Européenne.
à propos du UK : on ne peut pas dire non plus qu’il se porte plus mal après le Brexit et en tout état de cause, les prédictions calamiteuses ne se sont aucunement réalisées ….
en ce qui concerne Liz Truss : elle a quand même connu 2 royautés !!!!
en ce qui concerne les lits musicaux : il serait peut être temps de construire des prisons plu^tot que de faire des remises de peines à n’en plus finir qui ridiculisent la justice francaise et donnent un sentiment d’impunité totale à une population qui aurait besoin de fermeté affichée et réelle . A terme, et sans doute assez vite , cette politique dissuasive réduirait le nombre de délinquants et donc la surpopulation carcerale . On est actuellement dans le cercle vicieux inverse
La construction de prisons est une course à l’échalotte : plus on en construit, plus elles se remplissent. Si un effet dissuasif de la délinquance et du crime existait, il se serait manifesté à l’occasion des précédents programmes de construction. En Allemagne et aux Pays-Bas, aucun accroissement des comportements délictueux n’a été consacré en raison de la décroissance carcérale. Au contraire.