Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.
Dans cet article de transhumances, je dis mon émerveillement devant le monde des insectes, en particulier les libellules dont les capacités en vol sont étonnantes. Et je m’étonne que l’usage du gel hydroalcoolique pendant les messes solennelles catholiques n’ait pas (encore) été ritualisé.
Libellules
The Conversation a récemment publié un article sur « les secrets aéronautiques des libellules ». On y lit en particulier ceci : « avec quatre ailes synchronisées rattachées aux muscles du thorax, plusieurs types de vols sont possibles, du vol plané au vol battu rapide, en passant par le sur place et le vol en arrière. Le vol « battu », comme celui des oiseaux ou des chauves-souris, reste le plus manœuvrant – bien plus que celui permis par des hélices par exemple. »
Cet article fait écho à un documentaire diffusé récemment par France 5 : « Mystérieux insectes, sur la piste des origines ». Les insectes sont apparus il y a environ 470 millions d’années et ont survécu aux bouleversements climatiques. Leur capacité d’adaptation est source d’étonnement.
Rite du gel
J’assiste à la messe solennelle chantée dans une paroisse catholique d’Ile de France : enfants de chœur, encens, salutations.
Avant de donner la communion, le célébrant se retire subrepticement pour se désinfecter les mains au gel hydroalcoolique à l’entrée de la sacristie. Pourquoi subrepticement ? L’usage du gel est un acte d’altruisme, de charité, qui ne devrait pas rester caché.
Pourquoi ne pas le ritualiser, comme le lavage symbolique des mains à l’Offertoire ? On bénirait le flacon burette, on le parfumerait d’encens, on s’inclinerait, un enfant de chœur le répandrait sur les mains du célébrant et une oraison serait prononcée.
L’Église catholique cherche à coller avec son temps. Je m’étonne que cette innovation dans le rituel ne semble pas avoir été envisagée.