Lors de la célébration du cinquantième anniversaire de la Révolution des Œillets du 25 avril1974 au Portugal, la chanson « Grândola vila morena » de Zeca Afonso a été reprise en chœur par des foules dans plusieurs villes du pays.
La diffusion à la radio de cette chanson, qui avait été oubliée des censeurs, donna le signal du départ aux troupes qui, venues de plusieurs villes, convergèrent vers Lisbonne et occupèrent des points stratégiques.
Voici le texte du premier couplet de cette chanson en hommage à Grândola, petite ville du nord de l’Alentejo.
Grândola, vila morena
Terra da fraternidade
O povo é quem mais ordena
Dentro de ti, ó cidade
Dentro de ti, ó cidade
O povo é quem mais ordena
Terra da fraternidade
Grândola, vila morena
Em cada esquina um amigo
Em cada rosto igualdade
Grândola, vila morena
Terra da fraternidade
Grândola, ville brune
Terre de fraternité
C’est le peuple qui décide d’abord
En ton sein, ô ville,
En ton sein, ô ville
C’est le peuple qui décide d’abord
Terre de fraternité
Grandôla, ville brune
À chaque coin de rue il y a un ami
Dans chaque visage l’égalité
Grândola, ville brune
Terre de fraternité
Photo de couverture : peinture murale représentant Zeca Afonso à Grândola