France 2 a récemment diffusé « La chance de ma vie », comédie de Nicolas Cuche (2010).
Julien Monnier (François-Xavier Demaison) est un éternel malchanceux. Son problème est que le mauvais sort ne s’acharne pas seulement sur lui, mais sur toutes les filles qu’il courtise, jusqu’à les conduire aux urgences hospitalières.
La malchance répétitive a fait de Julien un pessimiste chronique. Cela se révèle un atout dans son métier de conseiller conjugal. À force de présenter leur avenir de couple comme un enfer, il obtient le résultat opposé : terrorisés, l’homme et la femme se jettent dans les bras l’un de l’autre.
Constatant qu’il apporte la poisse aux femmes qu’il désire, Julien s’efforce de ne jamais tomber amoureux. Raté ! Il ne peut résister au charme de Joanna Sorini (Virginie Efira) et commence à la draguer pour une relation présumée sans lendemain.
Joanna travaille dans une agence de design dirigée par un huluberlu déjanté, Philippe Markus (Élie Semoun). Un gros contrat est en négociation avec des Coréens : il s’agit de dessiner la voiture de l’avenir. Joanna doit présenter à Bruxelles un projet révolutionnaire. Mais à l’heure de le dévoiler, elle découvre dans sa serviette un godemichet au lieu des plans. C’est le cartable de Julien qu’elle a emporté.
Comme le suggère le titre du film, l’accumulation de catastrophes constitue la chance de sa vie. Elle trouve la consécration professionnelle et va chercher Julien, son amour, au fond d’une abbaye trappiste où il s’est réfugié pour ne plus apporter la poisse à aucune femme.
On rit beaucoup à ce film dont les effets comiques sont franchement gros mais réussis. Julien présente Joanna à ses parents, dont la fierté consiste à héberger des cigognes. Naturellement, le nid prend feu, feu qui se propage à la toiture. Joanna est prise en taxi par un chauffeur chinois, qui ne parvient pas à faire enregistrer les adresses sur le GPS vocal.
Il y a aussi une jolie scène dans une fontaine où Joanna tente de sauver ses précieux plans de la noyade.
