L’écologie, c’est chic !

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Le quotidien britannique The Guardian a publié le 30 mars un article de Leo Hickman principalement consacré au penseur écologique James Lovelock. L’article cite aussi une étude qui associe la consommation de biens « verts » avec des comportements élitistes.

« Une étude a trouvé que les consommateurs choisissent des voitures hybrides, du détergent vert et des machines économes en énergie plutôt que des alternatives meilleur marché et plus sales en partie pour améliorer leur statut social. Les chercheurs ont découvert que les consommateurs sont prêts à sacrifier le luxe et la performance au profit de ce que l’on perçoit comme un statut social acquis lorsqu’on achète un produit dont l’impact sur l’environnement est réduit. Bram Van den Bergh, de la Rotterdam School of Management, l’un des auteurs de l’étude, dit « conduire une luxueuse voiture non verte, comme un Hummer, communique la richesse de quelqu’un, mais suggère aussi que l’acheteur est un individu égoïste et irresponsable qui se préoccupe d’abord de son confort au lieu du bien-être de la société. Conduire un hybride, comme une Prius, n’affiche pas seulement la richesse de quelqu’un… mais signale aussi que le propriétaire se soucie des autres et de l’environnement ». Dans une série de trois expériences pour l’étude, publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, les chercheurs ont trouvé que les gens avaient plus tendance à choisir des produits verts quand ils le faisaient en public. »

L’écologie a déjà envahi le terrain de la religion. Voici qu’elle prend possession du territoire de la différentiation des élites et du marketing. C’est décidément devenu une affaire sérieuse !

Photo « transhumances » : Grand Union Canal à Watford.

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