Dans The Guardian du 6 septembre, la journaliste Alexandra Topping écrit un article intitulé : « vous cherchez le livre de Tony Blair ? Essayez au rayon crime ».
« Lorsque Tony Blair a appelé ses mémoires très attendues « Un Voyage » (A Journey), il s’attendait probablement à ce que son voyage dans les librairies soit relativement sans encombre.
Mais hier une page dans Facebook a été inondée de photos du livre de l’ancien premier ministre dans des endroits insolites après que des milliers de personnes eurent rejoint un groupe intitulé « Déplacez subversivement les mémoires de Tony Blair dans la section crime des librairies ». La page de Facebook – à laquelle plus de 5.000 membres avaient adhéré au milieu de l’après-midi, les incitait à « faire en sorte que les libraires regardent à deux fois la catégorie où ils rangent le plus grand criminel de guerre de nos générations (sic) ».
Parmi les réactions, on lit « c’est une façon très anglaise de faire connaître ses opinions », ou « c’est un acte merveilleusement simple, mais il en dit en dit des tonnes sur le personnage ».
Jill Elisabeth Daines a écrit qu’elle avait déplacé trois exemplaires du livre dans la boutique WH Smith du Centre Arndale à Manchester : l’un est allé dans le rayon science fiction, l’autre dans les biographies tragiques et le troisième dans science fiction, fantasme et horreur. « Je pense que toutes ces catégories sont pertinentes », a-t-elle commenté.
Illustration : Sommet des Açores entre George Bush, Tony Blair, José Maria Aznar et José Manuel Barroso annonçant l’entrée en guerre contre l’Irak le 16 mars 2003.