Pendant la période des fêtes, Arte TV a diffusé un spectacle du trente-huitième festival mondial du cirque de demain. Magique !
Cette émission peut être vue sur Arte + 7 jusqu’au 26 février 2018.
Organisé à Paris à la fin janvier sous le chapiteau du Cirque Fénix, le festival permet à de jeunes artistes de cirque de présenter leur art devant le public et un jury qui décerne des prix.
Le spectateur – ou téléspectateur – est ébahi par les performances des artistes, en majorité des acrobates ou des jongleurs. On ne sait s’il faut admirer davantage les prouesses impossibles qu’ils obtiennent de leur corps ou la précision millimétrique de mouvements mille fois répétés.
De mon côté, c’est l’atmosphère envoûtante, faite de musique, de couleurs, de chorégraphie, d’humour, de codes de l’enfance qui se dégage de certains de leurs numéros qui me séduit davantage. En voici quelques-uns.
Rémi Lasvènes jongle avec des boules blanches. Tout se passe normalement jusqu’à ce qu’une de ces boules échappe à la loi de la gravité !
Josefina Castro et Daniel Ortiz mettent en scène au trapèze l’attirance fusionnelle et le déchirement d’un couple. Ils se lâchent, se rattrapent, se trouvent corps à corps, leur mouvement se ralentit puis accélère brutalement.
Masha Terentieva se met dans la peau de la bagagiste d’un grand hôtel. Rêveuse, elle imagine que le chariot qu’elle manipule va s’animer et l’emmener vers le ciel.
Saleh Yazdani, cheveux aux vents, se balance comme un petit enfant sur un cheval de bois. Lorsqu’il les ramène en tresse, il devient un adulte acrobate transformant l’instrument en cheval d’arçon.
Le cirque est depuis toujours un lieu d’émerveillement. Le cirque de demain y ajoute une plongée dans l’imaginaire qui fait vivre l’enfant qui demeure en chacun.