Mauvaises graines

France 3 a récemment diffusé un téléfilm de Thierry Petit, « Mauvaises graines », avec Patrick Fiori, Michel Jonasz et Garance Thénault dans les rôles principaux.

 Jean Bogossian (Patrick Fiori) a créé « Les Mésanges », une structure d’accueil pour jeunes délinquants dans la ferme de son père Gaidz (Michel Jonasz) en Touraine. La présence de ces cinq « mauvaises graines » est mal accueillie par la population locale qui voit en eux une menace à l’ordre.

 Le soir de la fête du village, un jeune est assassiné. Près de son cadavre, Ismaël, un jeune des Mésanges, est assis, muré dans le silence. Il a laissé ses empreintes sur le couteau du crime. Pendant sa garde à vue, il avoue avoir commis le crime.

Jean Bogossian est convaincu de son innocence. Il s’est lui-même accusé, adolescent, d’un crime qu’il n’avait pas commis et a fait de la prison. Il tient tête à la jeune capitaine de gendarmerie Elena Chevalier (Garance Thénault), pour qui tout accuse Ismaël, et qui s’agace de la contre-enquête que tente de mener Bogossian.

 Peu à peu, cependant, la vie du village se révèle moins sereine et limpide qu’on l’imaginait. Lucas, le jeune assassiné, possédait des boîtes de médicaments à base de cocaïne. La pharmacienne, qui est aussi maire du village, n’avait pas déclaré le vol. Une ancienne histoire, la disparition d’un randonneur, refait surface. Le randonneur était le frère d’Elena.

 Le film de Thierry Petit manque de vraisemblance. Les Mésanges ressemble davantage à un centre de vacances qu’à une ferme dont les résidents sont astreints à participer aux durs labeurs. La haine des villageois, prêts à lyncher Bogossian et ses jeunes, n’est pas crédible. La romance entre l’éducateur et la gendarme est trop belle pour être vraie.

 Il reste que le film se voit avec d’autant plus de plaisir que le vent souffle dans le sens de la tolérance-zéro, plus que de la deuxième chance.

 

Une réflexion sur « Mauvaises graines »

  1. Super tele-film
    il présente bien les idées préconçues par rapport à ces jeunes mais aussi tout l’engagement qu’il faut pour leurs redonner des structures et les aider à construire leur avenir
    Mon épouse a travaillé avec ces jeunes et elle n’a pas compté son temps pour les accompagner, aller les chercher quand ils ne voulaient pas aller à l’école ou en apprentissage, leur trouver des stages qui correspondraient au mieux à leurs projets

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