Open Range

France 3 a récemment diffusé « Open Range », un western de Kevin Costner (2003).

 Vers 1880, Boss Spearman (Robert Duvall) emmène son troupeau de bovins d’une pâture à l’autre, dans les immenses espaces de l’ouest américain. Il a trois hommes à son service : Charley Wade (Kevin Costner), un homme d’environ 45 ans au passé douloureux ; Mose Harrison (Abraham Benrubi), un grand gaillard prompt à la bagarre mais au cœur tendre ; et « Button », un jeune de 16 ans qu’il a sauvé de la rue.

 Lorsque les hommes et leur troupeau traverse la ville d’Harmonville et les prairies environnantes, ils se heurtent à un mur d’hostilité. La ville est sous l’emprise de Denton Baxter (Michael Gambon), qui se vante de posséder le plus grand ranch de la région. Baxter considère les cowboys nomades comme des ennemis à éradiquer. Mose est tué. Button est grièvement blessé.

Il faut revenir à la ville pour confier Button au médecin. Celui-ci est assisté de Sue Barlow (Annette Bening), une quadragénaire belle, attentive et courageuse. Sue croit voir en Charley l’homme qui saura l’aimer, et qu’elle attend depuis des années. Charley est bouleversé. Son histoire personnelle est faite de violence et de meurtres. S’il se lie à Sue, ne l’emportera-t-elle pas dans une spirale fatale ?

 L’affrontement avec Baxter, le marshall qu’il corrompt et leurs hommes, promet d’être terrible. Il n’y aura pas de quartier. Le sang va couler, à flots.

 « Open Range » est un très beau film. Les cowboys itinérants mènent une vie difficile, dans le froid ou la canicule, dans la sécheresse ou les inondations. Ils doivent défendre leur peau à la pointe du fusil. Mais Boss impose à ses hommes un comportement éthique : on ne tue qu’en légitime défense, on ne tire pas sur un homme à terre.

 Charley peine à réfréner ses passions meurtrières. Il voue une admiration totale pour son patron, et intériorise peu à peu ses exigences éthiques. Mais surtout, sur les grands espaces de la prairie (open range)  commence peut- être un avenir ouvert, dans lequel sa virilité serait confrontée à la féminité généreuse de Sue Barlow.

 

 

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