Pascale et Daniel, lyonnais depuis 8 ans, nous ont fait découvrir leur ville par un week-end ensoleillé de juin.
Le point de départ de la promenade est l’esplanade de Fourvière, derrière la basilique. On y découvre un large panorama sur la ville, qui s’étend jusqu’aux premières pentes des Alpes. Un sentier du rosaire, balisé de plaques de cuivre gravées d’une rose, nous permet de descendre jusque dans le quartier ancien en profitant de l’ombrage. Nous remonterons ce soir par la « Ficelle », le funiculaire.
Le quartier de la Cathédrale Saint Jean a conservé son caractère moyenâgeux. On circule dans des rues étroites dont les façades sont souvent anciennes, et on s’esquive dans les traboules, couloirs obscurs qui vont d’une rue à l’autre et révèlent parfois une jolie architecture intérieure. Des vitrines de boutiques évoquent l’histoire réelle ou rêvée de Lyon, des soyeux au Guignol.
Nous passons sur la presqu’île entre la Saône et le Rhône. La Basilique Saint Martin d’Ainay, de style roman, frappe par l’harmonie de ses proportions. Nous poursuivons la promenade dans le quartier de Bellecour et jusqu’à la Place des Terreaux.
Revenus à Fourvière, nous visitons la Basilique. Il y a une dizaine d’années, des répliques des madones les plus vénérées au monde ont été installées dans la crypte, de Fatima à Chestokowa et du Mexique aux Philippines. Ceci convient bien à cette ville d’une beauté modeste mais rayonnante, ancrée dans une tradition mystique.