L’actualité nous offre généralement une profusion de drames individuels et collectifs. La semaine écoulée a pourtant été exceptionnellement clémente, avec au moins quatre bonnes nouvelles à savourer !
1- Le vaccin contre la malaria
Un forum contre la malaria à Seattle a confirmé qu’un vaccin contre la malaria est efficace dans environ la moitié des cas. Une étude a été menée sur 15.460 bébés et petits enfants au Burkina Faso, au Gabon, au Ghana, au Kenya, au Malawi, au Mozambique et en Tanzanie. Associé à des mesures prophylactiques, le vaccin pourrait réduire de manière considérable un fléau qui prend 800.000 vies par ans, surtout des tout petits. Andrew Witty, le patron du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline, qui produira le vaccin à bas coût dans des pays émergents, a déclaré : « la première fois qu’on a montré les résultats à l’équipe, un bon nombre de ses membres ont fondu en larmes. » Peter Hotez, président de l’American Society for Tropical Medicine and Hygiene a de son côté affirmé : « Cette nouvelle sur le vaccin contre la malaria est l’équivalent de ce que la marche sur la lune représentait pour le futur de l’exploration spatiale ».
2- La fin de l’ETA
La déclaration par l’organisation séparatiste basque ETA de ce qu’elle abandonne définitivement la lutte armée est une autre excellente nouvelle. Curieusement, la décrispation de la vie politique espagnole peut faciliter un recentrage du Parti Populaire espagnol, jusqu’à présent sur des positions de droite dure, et faciliter son accession au pouvoir le mois prochain. Mais ne boudons pas notre plaisir !
3- La fin de l’ère Kadhafi
On peut regretter que Kadhafi ait fini lynché comme l’avait été Mussolini. Il reste que son éviction du pouvoir est une bonne nouvelle pour le peuple libyen et en général pour les peuples opprimés par les dictatures. Les Syriens ne peuvent qu’y voir un présage de bon augure.
4- Le retour aux foyers du soldat israélien Shalit et 1.027 Palestiniens
L’échange de prisonniers entre Israël et Hamas est le fruit de sordides négociations et s’est fait trop longuement attendre. Il reste 4.000 prisonniers Palestiniens dans les geôles israéliennes. Mais un brin de relâchement de la tension au Proche Orient est toujours bon à prendre, sans oublier la joie de ceux qui retrouvent leurs proches.
Photo The Guardian