Le 27 février dernier, le Chili a été frappé par un tremblement de terre d’une violence inouïe – 178 fois l’énergie dégagée par le séisme d’Haïti. Je reçois de Michel et Chimène Séruzier un appel à la solidarité.
« Une fois n’est pas coutume, nous vous écrivons ce courrier pour faire appel à votre solidarité pour le Chili.
Vous avez bien sûr entendu parler du tremblement de terre qui a secoué le pays de Chimène en février dernier. Il s’est agi d’un des plus violents (le 5°) jamais enregistré au niveau mondial. Les médias français en ont peu parlé, car la tempête Cynthia s’est produite juste après. Et par le plus heureux des hasards, le nombre des victimes a été assez limité (moins de 1000).
Pour autant, les destructions ont été très importantes, tant en raison de sa violence, de son extension (près de 700 km dans la partie du pays la plus peuplée) et des raz de marée (« tsunamis ») qui ont suivi. Les habitations en dur les plus récentes ont été relativement épargnées (constructions antisismiques), mais les bâtiments publics (écoles, hôpitaux, églises,…), ainsi que les maisons plus anciennes ou plus pauvres, ont été très durement touchés (plus d’un million de personnes sont restées sans abri). Le réseau routier est très endommagé. Et la plus grande partie de la flotte de pêche artisanale a été détruite.
Les pouvoirs publics vont prendre en charge (ou privatiser) ce qui relève des services publics. Mais le reste de la reconstruction est laissée à la charge des propriétaires, moyennant quelques subventions et des facilités d’emprunt. Encore faut-il que les logements aient été fiscalement enregistrés, ce qui n’est pas le cas pour les plus rudimentaires.
Certes, la solidarité nationale et internationale a permis de reloger certains dans des baraques assez sommaires. Mais même dans ce cas, les informations dont nous disposons font état de situations toujours dramatiques, aggravées par un hiver particulièrement rigoureux cette année.
C’est pourquoi nous prenons l’initiative de solliciter votre solidarité financière pour appuyer des actions que mènent actuellement des associations et/ou des initiatives non gouvernementales dans deux domaines particulièrement sensibles :
– l’isolation des baraques en bois très rudimentaires dont l’aide d’urgence a permis la construction (un coût de l’ordre de 300 euros);
– la reconstitution de la flotte de pêche artisanale, qui fait vivre la plupart des familles résidant dans les villages du bord du Pacifique.
Les sommes recueillies seront versées d’une part au mouvement « Emaüs » (créé sur place par l’abbé Pierre), et d’autre part à un réseau constitué autour de l’université de Concepción pour l’achat de barques de pêche (Mar Esperanza).
Et pour que vous puissiez bénéficier de l’aide fiscale, nous vous invitons à envoyer votre chèque de soutien à l’ordre d’une association française de toute confiance, qui assurera un transfert groupé :
Association TANDEM, Chez M. Prévot, 8 rue du Collège, 31650 St Orens de Gameville »
Photo extraite de Google. Contact Michel et Chimène Séruzier, mseruzier@laposte.net