L’homme qui aimait les femmes

Arte TV a récemment diffusé « l’homme qui aimait les femmes », film de François Truffaut (1977).

Bertrand Morane (Charles Denner), presque quinquagénaire, est hypnotisé par les femmes, par leurs jambes, leurs poitrines, leurs manières de se mouvoir, le son de leurs voix. Meurtri par l’indifférence de sa mère quand il était enfant, puis par une douloureuse rupture amoureuse, il consacre sa vie à séduire. La salle d’attente d’un aéroport, tout entière habitée d’hommes d’affaires en costume-cravate, lui fait horreur. Continuer la lecture de « L’homme qui aimait les femmes »

Hommage

Ma mère, Micheline Denecker, est décédée le 16 octobre à l’âge de 94 ans. Ce texte lui rend hommage.

 Maman est décédée il y a une semaine, soudainement, dans son fauteuil alors qu’elle prenait son petit déjeuner. Elle aura été surprise de ce dénouement, elle qui venait de renouveler pour deux ans son abonnement à Télérama. Mais il l’aurait enchantée : elle ne craignait rien plus que la dépendance et la perte de conscience de soi. « Pfuitt… » disait-elle angoissée face à la répétition de ses trous de mémoire. Continuer la lecture de « Hommage »

Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait

Dans « les choses qu’on dit, les choses qu’on fait », Emmanuel Mouret met en scène des personnages en proie à la confusion des sentiments amoureux.

 Daphné (Camélia Jordana) accueille dans sa maison provençale Maxime (Niels Schneider), cousin de son compagnon François (Vincent Macaigne) qui a dû s’absenter quelques jours. Leur conversation prend un tour intime. Ils se racontent leurs amours et leurs désamours. Continuer la lecture de « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait »

Fratelli Tutti

Dans son encyclique « Fratelli tutti », le pape François lance un appel à la fraternité et à l’amitié sociale. Il se prononce clairement contre la peine de mort et la réclusion à perpétuité.

 Je n’avais pas lu d’encycliques depuis des décennies. Ces exhortations pontifiantes, écrites en langue morte à la première personne du pluriel, relevant souvent de la police sexuelle, m’horripilaient. La référence à une doctrine intemporelle qu’il suffirait d’expliciter mais sans en changer un iota me semblait relever d’une fraude historique. Continuer la lecture de « Fratelli Tutti »