La douleur

Dans « La douleur », le réalisateur Emmanuel Finkiel adapte au cinéma le roman éponyme de Marguerite Duras.

En mai 1944, le résistant français Robert Antelme est arrêté par la police. Sa femme, Marguerite Duras (Mélanie Thierry), est elle-même membre d’un réseau de résistants. Un policier, Pierre Rabier (Benoît Magimel) se propose de l’aider, de faire passer des colis à son mari, d’intervenir pour améliorer son sort. Continuer la lecture de « La douleur »

La Douane de mer

Dans « la Douane de mer » (1993), Jean d’Ormesson livre sa manière de comprendre la condition humaine.

Bien que d’Ormesson ait publié plusieurs livres après « la Douane de mer », cet ouvrage peut être considéré comme son testament spirituel. L’éditeur ne s’y est pas trompé. Il a réimprimé l’ouvrage le 7 décembre, deux jours seulement après le décès de l’écrivain. Continuer la lecture de « La Douane de mer »

Ma vie avec Liberace

Arte TV a récemment diffusé « ma vie avec Liberace », téléfilm de Steven Soderbergh (2013) avec Michael Douglas et Matt Damon dans les rôles principaux.

Peu connu en France, le pianiste Liberace (prononcer Liberatchi) fut aux Etats-unis un virtuose du Boogie-woogie, le pianiste le mieux payé à son époque. Lorsque commence le film, en 1977, il a 58 ans. Il se produit à Las Vegas dans la salle de spectacles d’un hôtel de luxe. Son style est totalement kitsch : invraisemblables costumes de scène, candélabres, pianos peints de couleurs criardes. Continuer la lecture de « Ma vie avec Liberace »

La promesse de l’aube

« La promesse de l’aube », film d’Éric Barbier avec Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney dans les rôles principaux, adapte à l’écran le livre que Romain Gary (1914 – 1980) écrivit sur sa relation avec sa mère.

Au départ était la mère, Nina Kacew, Russe de Lituanie (Charlotte Gainsbourg). Abandonnée par son mari, elle s’exile avec son fils Roman dans une petite ville polonaise. Elle a une revanche à prendre sur une existence médiocre. Elle s’invente comme styliste et n’hésite pas à embaucher un comédien (Didier Bourdon) pour simuler la présence d’un grand couturier français à l’inauguration de son atelier. Continuer la lecture de « La promesse de l’aube »