Cinema Paradiso

France 5 a récemment diffusé Cinema Paradiso, film de Giuseppe Tornatore (1988) avec Philippe Noiret dans le rôle principal.

Dans les années suivant la seconde guerre mondiale, dans un village de Sicile, le Cinéma Paradiso est le lieu de la vie sociale sous la houlette du curé, qui avant chaque projection fait couper les scènes qu’il juge trop osées à son goût. On y vient en famille ou avec des copains, on mange, on boit, on fume, on commente, on siffle, on hurle de rire ou de terreur, on se masturbe, on vole des baisers, on dort en ronflant, on réveille les dormeurs en sursaut… Accessoirement, on regarde des westerns, des films d’horreur, des histoires d’amour. L’écran du Cinema Paradiso ouvre sur les stars d’Hollywood, de Paris et de Cinecitta, bref, sur le paradis. Continuer la lecture de « Cinema Paradiso »

La maison de Cicine

C’est un magnifique roman qu’a écrit en 2010 l’écrivain marocain Mohamed Nedali : « la maison de Cicine », réédité en 2014 par les Éditions de l’Aube et disponible sur Kindle.

Mohamed Nedali est né en 1962 à Tahannaout, une bourgade berbère de l’Atlas à une trentaine de kilomètres au sud de Marrakech. Il enseigne actuellement le français au lycée de Tahannaout et a écrit plusieurs romans. Continuer la lecture de « La maison de Cicine »

Le symbole Kai

« Le symbole Kai » est le premier roman de José-Miguel Guimaraes, avec qui j’ai eu l’occasion de travailler au Portugal dans l’assurance-crédit il y a une douzaine d’années. Il est publié en castillan par Amazon et disponible sur Kindle.

Âgé de trente-deux ans, Martín Pomar vit une existence tranquille et solitaire. Il est le professeur de mathématiques vedette de la Très-Sainte Trinité, un lycée catholique d’élite, reconnu au point d’être déchargé de classes par l’établissement pour se présenter à un concours télévisé de calcul mental. Continuer la lecture de « Le symbole Kai »

Boyhood

« Boyhood », film de Richard Lindlaker (2014), raconte la vie d’un garçon de l’âge de 6 ans à 18 ans.

Beaucoup de films sont consacrés à l’enfance, mais ils se concentrent sur une tranche de vie. Le pari de Richard Lindlaker a été de réunir les mêmes acteurs chaque année pour quatre jours de tournage entre 2002 et 2012. Il a fallu trouver des producteurs d’accord pour financer un projet qui ne rapporterait qu’au bout de treize ans ; avoir confiance dans la constance des acteurs tout au long de ce projet, celle des enfants devenant adolescents et adultes et celle des adultes devant jongler avec des agendas chargés ; réunir la même équipe technique d’une année sur l’autre ; filmer avec un même rendu d’image malgré le basculement vers le numérique. Continuer la lecture de « Boyhood »