Prendre un autocar touristique n’est certainement pas une façon de voyager qui permette un contact en profondeur avec un pays et ses habitants. Ce que l’on voit furtivement a toutefois de l’intérêt. Voici quelques observations entre Antalya et Pamukkale, en Anatolie. Elles s’appuient aussi sur les commentaires de notre guide, Levent, qui parle un excellent français et nous communique l’amour de son pays.
Nous partons le matin de Belek, la très longue plage à une cinquantaine de kilomètres d’Antalya où se trouve notre hôtel, parmi des dizaines d’autres qui ont colonisé le littoral. La plaine de Pamphylie, entre la Méditerranée et la chaine de montagnes du Taurus, est riche de cultures. On y voit des grenadiers, orangers, mandariniers et citronniers chargés de fruits, des champs de coton, des bananiers, des serres où poussent toutes sortes de légumes dont on accélère ou retarde la maturation de manière à ce qu’ils arrivent sur le marché à contre-saison. Le paysage agricole fait penser à celui de la région d’Almeria en Andalousie. Continuer la lecture de « L’Anatolie de la fenêtre de l’autocar »