L’apprentissage de l’arabe est un chemin ardu qui traverse des régions arides.
A la suite d’une fracture du fémur et de la rotule consécutive à un accident de moto, j’avais constaté que la rééducation n’est pas un processus linéaire. Des journées d’exercices épuisants et douloureux s’écoulent sans que la jambe veuille bien fléchir. Il arrive même que l’on régresse et que les résultats chèrement acquis se trouvent soudain annulés, nous plongeant dans le découragement. Et puis, un beau matin, sans raison apparente, on gagne soudain plusieurs degrés de flexion, et on se sent exalté comme si les lendemains allaient chanter. Continuer la lecture de « Apprendre l’arabe »