Berluscotrump

Deux personnages ont occupé l’actualité la même semaine : Silvio Berlusconi est mort, Donald Trump a été accusé d’avoir conservé chez lui des documents classifiés. On a dit que le premier avait ouvert au second la voie du populisme 2.0. 

Berlusconi et Trump ont accédé au pouvoir grâce à l’argent, à la notoriété et aux mass-médias, incluant maintenant les réseaux sociaux. Dans le quotidien portugais Público, David Pontes dit de Berlusconi qu’il fut « précurseur d’une formule de succès dans la politique qui allie le charisme d’un populiste sans vergogne et l’utilisation des mass-média (…) à un moment où il est possible de faire passer pour réalité ce qui n’est que perception et que la vérité est bien moins importante que ce que chacun croit qu’elle est. » Continuer la lecture de « Berluscotrump »

Quelques heures d’évasion

France 3 Paris a récemment diffusé « quelques heures d’évasion », documentaire de Charlotte Marie qui a suivi trois visiteurs de prison dans leurs visites à trois détenus dans trois établissements pénitentiaires.

 Élise, une jeune femme, visite des personnes détenues à la maison d’arrêt de Nanterre. On assiste à une réunion pendant laquelle elle explique à des nouveaux arrivants en quoi consiste son rôle de visiteuse et ce qu’ils peuvent en attendre : du temps passé hors de la cellule, un moment d’évasion de la routine carcérale. Continuer la lecture de « Quelques heures d’évasion »

Chronique d’étonnement n°39

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je suis admiratif du succès en salles du film « je verrai toujours vos visages » ;  j’ai été surpris par la fouille approfondie qui m’a été imposée dans un aéroport international ; et l’ampleur de la crise démographique en Italie m’étonne. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°39 »

Temps mort

Dans « temps mort », la réalisatrice Ève Duchemin met en scène trois hommes détenus qui bénéficient d’une permission de sortie le temps d’un weekend.

Anthony (Karim Leklou), 40 ans, entend faire de ces deux journées de liberté une fête des retrouvailles familiales. On se retrouve en effet autour d’une table, mais son père (Johan Leysen) n’a pas le cœur à célébrer. Le passé, qu’on soupçonne pesant, le fige dans une distance glaciale. Continuer la lecture de « Temps mort »