L’Horloger de Saint-Paul

France 5 a récemment diffusé L’Horloger de Saint-Paul, le premier long-métrage de Bertrand Tavernier (1974), d’après un roman de Georges Simenon.

 Lorsque des policiers se présentent à sa boutique d’horlogerie dans le Vieux Lyon, le destin de Michel Descombes (Philippe Noiret) bascule. Son fils est recherché, ainsi que sa compagne, pour le meurtre d’un contremaître de l’entreprise où celle-ci travaillait. Descombes découvre qu’il ne savait rien de son fils, bien que celui-ci partageât le même toit. Continuer la lecture de « L’Horloger de Saint-Paul »

Voeux pour 2023

 

 

Le jour se lève sur le Pont de pierre qui enjambe la Garonne à Bordeaux.

 L’heure est au renforcement des frontières, à l’installation de barbelés, à l’entre-soi frileux. Ne craignons pas l’inconnu, l’étranger qui ne vit et ne pense pas comme nous. Construisons des passerelles, bâtissons des ponts.

 Il nous arrive d’être pénétrés par un sentiment de crépuscule, de ressentir viscéralement la fin d’un monde. Ayons confiance, imaginons des voies nouvelles entre deux rives.

 Construisons ensemble des ponts de pierre, solides et beaux, porteurs d’avenir. Tel est le vœu que « Transhumances » formule à ses lecteurs pour l’année 2023 qui commence.

Pratique de la justice restaurative

La direction des services pénitentiaires de Bordeaux et l’Institut français pour la justice restaurative (IFJR) ont organisé le 1er décembre 2022 un colloque sur le thème « la justice restaurative en Nouvelle-Aquitaine : retours d’expériences, défis et perspectives »

L’IFJR définit La justice restaurative comme « un espace sécurisé, volontaire, confidentiel entre victimes et infracteurs pour échanger autour des questionnements et répercussions de l’infraction ». Continuer la lecture de « Pratique de la justice restaurative »

Les miens

« Les miens », film réalisé par Roschdy Zem sur un scénario coécrit avec Maïwenn, raconte l’histoire d’une famille bouleversée par l’accident de santé d’un de ses membres.

 Cette famille est d’origine marocaine, mais l’immigration n’est pas le sujet. Ils sont une fratrie de quatre garçons et une fille. Moussa (Sami Bouajila) est le plus gentil, celui autour duquel s’organisent les fêtes de famille, toujours prêt à rendre service. Ryad (Roschdy Zem) est celui qu’on admire, le présentateur télé à succès, dont on excuse l’indifférence parce qu’il est débordé de travail. Continuer la lecture de « Les miens »