Georges Marchais, l’homme qui avait choisi son camp

La Chaîne Parlementaire (LCP) a récemment diffusé un documentaire de Gérard Miller intitulé « Georges Marchais, l’homme qui avait choisi son camp », à l’occasion du cinquantième anniversaire de son accession au poste de secrétaire général du Parti Communiste Français et du vingt-cinquième anniversaire de sa mort.

Je gardais de Georges Marchais une image antipathique : celle d’un personnage de foire télévisuelle, celle du dirigeant politique qui avait osé justifier l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS. Le film de Gérard Miller remet sa vie en perspective. Continuer la lecture de « Georges Marchais, l’homme qui avait choisi son camp »

À l’imparfait de l’objectif

Dans « À l’imparfait de l’objectif » (Belfond 1958 et Babel 1995), Robert Doisneau (1912 – 1994) raconte ses souvenirs et dresse le portrait d’hommes et de femmes, inconnus ou célèbres, dont la rencontre l’a marqué.

 Le titre du livre lui a été inspiré par Jacques Prévert :

« C’est toujours à l’imparfait de l’objectif

Que tu conjugues le verbe photographier. » Continuer la lecture de « À l’imparfait de l’objectif »

Pratique de la justice restaurative

La direction des services pénitentiaires de Bordeaux et l’Institut français pour la justice restaurative (IFJR) ont organisé le 1er décembre 2022 un colloque sur le thème « la justice restaurative en Nouvelle-Aquitaine : retours d’expériences, défis et perspectives »

L’IFJR définit La justice restaurative comme « un espace sécurisé, volontaire, confidentiel entre victimes et infracteurs pour échanger autour des questionnements et répercussions de l’infraction ». Continuer la lecture de « Pratique de la justice restaurative »

Saint Omer

Dans Saint Omer, son premier film de fiction, Alice Diop fait revivre le procès pour infanticide de Fabienne Kabou qui, en 2013, avait déposé sur la plage de Berck sa petite fille, la nuit, à marée montante.

 La réalisatrice avait assisté au procès d’assises à Saint Omer en 2016. Elle était alors enceinte et avait été si bouleversée qu’elle avait pris la fuite. Dans son film, elle adopte le regard d’une jeune romancière, Rama (Kayije Kagame). Comme l’accusée, Laurence Coly (Guslagie Malanda), elle est d’origine africaine. Comme Laurence l’avait été, elle est enceinte d’un enfant métis. Comme elle, elle souffre de relations difficiles avec sa mère. Continuer la lecture de « Saint Omer »