Avec « La Maison Golden » traduit par Gérard Meudal, édité par Actes Sud, Salman Rushdie propose un roman foisonnant, produit d’une érudition et d’une imagination sans pareil.
Le narrateur du livre est René Unterlinden, un jeune aspirant cinéaste qui peine à trouver son sujet. « Avec l’égotisme sans limites de la jeunesse, écrit René, je m’étais mis à imaginer un film puissant, ou plutôt une suite de films dans le genre du Décalogue, traitant des migrations, des transformations, de la peur, du danger, du rationalisme, des changements de sexe, de la ville, de la lâcheté et du courage, carrément une fresque panoramique de notre époque. » Ce positionnement, appliqué eu roman, est celui de Salman Rushdie. Continuer la lecture de « La Maison Golden »