Obra Maestra (Chef d’œuvre)

Dans Obra Maestra (publié en 2022 et traduit en français sous le titre Chef d’œuvre), le journaliste et romancier Juan Tallón raconte la volatilisation d’une sculpture de 38 tonnes exposée par le Musée Reina Sofia lors de son inauguration en 1986 et portée disparue en 2005.

« Equal-Parallel / Guernica-Bengasi » est une œuvre réalisée par le sculpteur américain Richard Serra. Son titre se réfère au bombardement de la ville libyenne de Bengasi par l’aviation américaine le 15 avril 1986. La sculpture est constituée de quatre blocs d’acier massifs, de tailles différentes, entre lesquelles le visiteur est appelé à cheminer. Continuer la lecture de « Obra Maestra (Chef d’œuvre) »

Là où tout se joue, du théâtre dans les tours

LCP, la Chaîne Parlementaire, a récemment diffusé, « là où tout se joue, du théâtre dans les tours », documentaire réalisé en 2022 par Julie Chauvin pour Public Sénat.

Le salon d’un appartement dans une cité du « 9.3 » est transformé pour une heure en théâtre, avec son espace scénique matérialisé par un escabeau et le public, adultes et enfants, installé tout autour sur des canapés et des chaises. Continuer la lecture de « Là où tout se joue, du théâtre dans les tours »

Le bleu du caftan

Dans « le bleu du caftan », la réalisatrice Maryam Touzani parle de l’amour d’un artisan tailleur pour son métier, d’une homosexualité bridée et réprimée par les préjugés sociaux, d’une mort annoncée et d’un deuil douloureux.

 Halim (Saleh Bakri) est considéré comme un « maalem », un maître dans son art, la confection de vêtements de satin finement brodés, en particulier des caftans portés par les femmes de la bourgeoisie marocaine. Il a hérité de son père une boutique au cœur de la Médina. Il est amoureux des tissus et passionné par son métier, qu’il exerce avec tant de souci de la perfection que les commandes sont en retard et que l’argent tarde à rentrer. Continuer la lecture de « Le bleu du caftan »

Les pionniers du Street Art

L’Institut Culturel Bernard Magrez de Bordeaux consacre jusqu’au 2 avril une exposition consacrée aux pionniers du Street Art en France.

 L’idée même d’une telle exposition dans le château Labottière, du 18ième siècle, peut sembler incongrue. Le Street Art, comme son nom l’indique, se pratique dans la rue, il ne se conçoit pas enfermé. Il est éphémère : il conquiert son espace de manière sauvage et ne se formalise pas s’il est effacé. Il est militant, et en tant que tel dépendant d’un contexte historique. Continuer la lecture de « Les pionniers du Street Art »