Les Évadés

Inspiré d’une nouvelle de Stephen King, « Les Évadés » (« the Shawshank Redemption ») est un film réalisé par Frank Darabont en 1994 avec dans les rôles principaux Tim Robbins et Morgan Freeman.

 Le titre anglais dénote le cadre du film : le terrible pénitencier de Shawshank, dans lequel des condamnés purgent leur longue peine, en butte à la violence permanente des gardiens et de leurs codétenus. Pourtant, Frank Darabont nie que son film ait pour sujet la prison : «  la prison est une métaphore pour la vie. Dans la vie, les gens sont prisonniers d’eux-mêmes, de leur quotidien, d’une vie dans laquelle ils se sont laissés enfermer par faiblesse ou par habitude, et ils s’éloignent de ce qui était leur rêve, leur but, leur idéal. Le sujet du film, c’est l’amitié et comment elle transforme deux hommes qui vont apprendre la confiance, l’espoir, et dont la détermination va transformer les vies. » Continuer la lecture de « Les Évadés »

Sale guerre

C’est une sale guerre qu’Israël livre à Gaza sous le nom de « Puissante Falaise ».

 Il est difficile de prendre et d’afficher une position dans le conflit israélo-palestinien. Il y a l’ombre de la Shoah et la culpabilité pour ce que, pendant des siècles et particulièrement au vingtième, la Chrétienté a fait subir aux Juifs. Il y a le risque de glisser de l’antisionisme à l’antisémitisme. Il y a la répulsion pour ce que « l’Islamisme » contient de rétrograde, en particulier concernant le statut des femmes. Il y a la crainte d’irriter des amis personnels Juifs. Continuer la lecture de « Sale guerre »

L’étranger

« L’Étranger », roman d’Albert Camus (1942) est considéré comme l’un des meilleurs romans en langue française.

 On pourrait penser que « l’étranger » doit son titre à la situation du héros, Meursault, Européen dans un pays à majorité musulmane. Ce n’est pas le cas. Meursault se sent chez lui en Algérie, même si les Musulmans sont perçus comme une menace. Sur une plage, aveuglé par l’éclat d’une lame dans le soleil, il fera feu sur un « Arabe ». Continuer la lecture de « L’étranger »

Pilotes de louage

La conduite des taxis collectifs tunisiens, voitures de louage dans le jargon local, relève davantage de la Formule 1 que du transport en commun.

 Le louage est une institution tunisienne qui marche bien. Pour se déplacer d’une ville à l’autre, on se rend à une station de louage où sont stationnées des dizaines de minibus d’une capacité de 8 passagers. On prend son ticket (il en coûte 5€ pour parcourir les 160km entre Tunis et Kairouan, par exemple). On monte dans un minibus. Lorsqu’il est plein, il démarre. Continuer la lecture de « Pilotes de louage »