Dans « Le rire et la mort de Dieu, de la complicité de Dieu et du Diable » (Bayard, 2020), Bernard Sarrazin évoque son itinéraire de chrétien areligieux à travers le prisme de la relation souvent conflictuelle entre le rire et la religion.
Bernard Sarrazin plaide pour un christianisme areligieux ou d’un athéisme chrétien consistant à vivre, comme le proposait Dietrich Bonhoeffer, « devant Dieu, mais sans Dieu. » Un christianisme « débarrassé du concept usé de Dieu, celui « des philosophes et des savants » dit Pascal, c’est-à-dire le Dieu d’un christianisme hellénisé, pour ne garder que la foi dans le « Dieu vivant », le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », le Dieu de l’Alliance ». Une foi moderne qui assume aussi le doute. Continuer la lecture de « Le rire et la mort de Dieu »