Dans « Promenades avec Pouchkine », écrit au camp de travail du Doubrovlag en 1966-1968, Andrei Siniavski défendait l’idée de la poésie comme un « art pur » qui ne peut être instrumentalisé par aucun pouvoir.
Andrei Siniavski (1925-1997) fut condamné à sept ans de camp de travail par un tribunal soviétique, aux côtés d’un autre écrivain, Youri Daniel. Leur procès retentissant en 1966 est considéré comme le point de départ de la dissidence en Union Soviétique. Libéré en 1971, il émigra en France deux ans plus tard. Continuer la lecture de « Promenades avec Pouchkine »