Naviguer sur une mer d’incertitudes

Avec la pandémie de Covid-19, nous sommes entrés dans une époque de grandes incertitudes. Le risque est de se trouver tétanisé par l’anxiété. Il nous faut apprendre à naviguer sur une mer d’incertitudes, comme le propose Edgar Morin.

La crise du Coronavirus nous plonge, à l’échelle planétaire, dans une situation sans précédent. L’avenir est devenu imprévisible : quand l’épidémie sera-t-elle maîtrisée ? Ne risque-t-elle pas de revenir ? Comment gérer l’explosion de la dette des États, alors même qu’en France par exemple elle atteint déjà une année de production nationale ? Qu’en est-il de mon emploi, de mon revenu, de ma santé, de l’avenir de mes enfants ? Continuer la lecture de « Naviguer sur une mer d’incertitudes »

Kupka, pionnier de l’abstraction

Une passionnante exposition ferme ses portes aujourd’hui au Grand-Palais à Paris : « Kupka, pionnier de l’abstraction ».

Francišek Kupka (1871 – 1957), peintre tchèque établi en région parisienne dès l’âge de 25 ans, a été témoin et acteur des extraordinaires transformations de l’art pictural du début du vingtième siècle à l’après-guerre. Continuer la lecture de « Kupka, pionnier de l’abstraction »

À Sagres, sur les traces d’Henri le Navigateur

Sagres, à l’extrême sud-ouest du Portugal, est aujourd’hui considérée comme la Mecque des surfeurs. Dans l’histoire, son nom reste attaché à celui d’Henri le Navigateur.

L’Infant Dom Henrique (1394 – 1460) est mort à Sagres. La forteresse que l’on visite ne conserve plus grand-chose de ce que fut la plateforme à partir de laquelle il conçut la domination maritime du Portugal et la route de l’Inde par le contournement de l’Afrique. Continuer la lecture de « À Sagres, sur les traces d’Henri le Navigateur »

Biomimétisme

Dans « biomimétisme, quand la nature inspire des innovations durables » (1997, édition française par Rue de l’Échiquier, 2011), Janine M. Benyus se fait l’avocate d’un changement radical de notre approche de la technologie : au lieu de tenter de maîtriser la nature en la violentant, l’humanité ferait mieux d’apprendre de savoir-faire qui, dans la nature, ont mis plus de trois milliards d’années à se constituer en douceur ?

Ce qui est remarquable dans son travail, c’est qu’elle est allée à la rencontre de scientifiques qui, dans l’alimentation, l’énergie ou encore la fabrication de matériaux, observent les processus à l’œuvre dans la nature et parviennent à les copier pour produire sans piller les ressources de la planète. Continuer la lecture de « Biomimétisme »