Jojo Rabbit

« Jojo Rabbit », film du réalisateur néo-zélandais Taika Waititi, est une comédie onirique et burlesque sur les totalitarismes, à commencer par celui du régime de Hitler. Waititi a obtenu l’Oscar du meilleur scénario adapté.

Jo Betzler (Roman Griffin Davi, remarquable) est un garçon de 10 ans embrigadé dans les jeunesses hitlériennes. Il est dévoré du désir de donner sa vie pour son pays et son Führer. Il n’hésiterait pas à dénoncer une vermine juive s’il venait à en rencontrer. Il tuerait, s’il en recevait l’ordre. Sauf que, commandé de tordre le cou à un lapin, il se dégonfle : le surnom de Jojo Rabbit l’accompagnera désormais. Continuer la lecture de « Jojo Rabbit »

La Vérité

Dans « La Vérité », le réalisateur japonais Hirokazu Kore-Eda met en scène une mère et une fille dans l’univers en trompe l’œil du cinéma.

Lorsque Fabienne (Catherine Deneuve) publie son autobiographie, sa fille Lumir (Juliette Binoche) accourt de New York avec son mari Hank (Ethen Hawke) et leur petite fille Charlotte. Continuer la lecture de « La Vérité »

Place publique

« Place publique », film réalisé par Agnès Jaoui qui a écrit le scénario avec Jean-Pierre Bacri, constitue une satire féroce du petit monde de la communication.

« Place publique » a pour cadre un lieu très privé : la nouvelle maison de Nathalie, à 35 minutes de la Porte de Saint Cloud (à vol d’oiseau, commentent les invités). Nathalie (Léa Drucker) pend la crémaillère. Elle a invité son microcosme professionnel, à commencer par Castro (Jean-Pierre Bacri), avec qui elle collabore dans un talk-show « people » à la télévision. Continuer la lecture de « Place publique »

Après l’ombre

Dans le film « Après l’ombre », la réalisatrice Stéphane Mercurio raconte le montage par Didier Ruiz de la pièce de théâtre « Une longue peine ».

« C’est étrange, dit Didier Ruiz. Ce mot « peine » qui signifie punition et chagrin en même temps ». Continuer la lecture de « Après l’ombre »