Perpétuité incompressible au procès du 13 novembre

Salah Abdeslam, le terroriste survivant des attentats du 13 novembre 2015, a été condamné à la prison à perpétuité incompressible.

« Transhumances » a déjà évoqué cette peine, aussi appelée « perpétuité réelle », qui rend impossible de demander un aménagement de peine. Instaurée en 1994, elle a été successivement étendue aux auteurs de meurtre contre un dépositaire de l’autorité publique (2011) et aux auteurs de crimes terroristes (2016). Continuer la lecture de « Perpétuité incompressible au procès du 13 novembre »

La décision

Le personnage central de « La décision », roman de Karine Tuil (Gallimard, 2022), est une juge d’instruction antiterroriste qui doit décider du maintien en détention ou non d’un jeune revenu de Syrie.

Le livre se présente comme le récit, par Alma Revel, juge d’instruction antiterroriste, de ce qu’elle vécut en mai 2016. Elle dut alors décider sur la demande de liberté avec assignation à résidence sous surveillance électronique d’Abdeljalid Kacem, 23 ans, qui avait été incarcéré avec sa femme Sonia à leur retour de Syrie. Continuer la lecture de « La décision »

Jusqu’au bout de mes peines

Dans « jusqu’au bout de mes peines, chroniques d’une juge de l’application des peines », Bérangère Le Boëdec Maurel témoigne de son expérience de « JAP » à Alès, dans le Gard.

 Le livre est constitué de récits de rencontres de la juge avec des personnes condamnées pour lesquelles s’est posée la question d’un aménagement de peine. Est-il opportun et possible, par exemple, de convertir une peine d’emprisonnement en un sursis probatoire, un travail d’intérêt général, un « bracelet électronique » ou un placement extérieur ? Continuer la lecture de « Jusqu’au bout de mes peines »

L’inconnu de la poste

 Dans « L’inconnu de la poste », la journaliste Florence Aubenas raconte six ans d’enquête autour d’un fait divers, l’assassinat d’une postière dans un village de l’Ain en 2008 et d’un personnage, Gérald Thomassin, disparu sans laisser de traces onze ans plus tard après avoir été accusé du meurtre puis blanchi.

 Le 19 décembre 2008, Catherine Burgaud était sauvagement assassinée à coups de couteaux dans la poste annexe du village de Montréal-la-Cluse, au bord du lac de Nantua, sur la route entre Lyon et Genève. Continuer la lecture de « L’inconnu de la poste »