Dernier domicile connu

Arte TV a récemment diffusé « dernier domicile connu » de José Giovanni (1970), un polar énergique et sombre porté par Lino Ventura et Marlène Jobert.

Marceau Léonetti (Lino Ventura) est un policier décoré de la légion d’honneur pour ses actes de bravoure. Pour avoir appréhendé un jeune homme conduisant en état d’ébriété, mais dont le père a le bras long, il est rétrogradé dans un commissariat de quartier. Avec sa jeune assistante Jeanne Dumas (Marlène Jobert), il a pour tâche d’appréhender les prédateurs sexuels dans les cinémas : elle sert d’appât, il les embarque. Continuer la lecture de « Dernier domicile connu »

La tête perdue de Damasceno Monteiro

Dans « la tête perdue de Damasceno Monteiro », Antonio Tabucchi raconte le combat d’un journaliste de tabloïde et d’un avocat hors norme pour faire éclater la vérité sur un meurtre commis à Porto.

« Le voyageur partant pour le Portugal, à la découverte de Lisbonne et de Porto serait bien avisé de glisser ces bouquins dans ses bagages », écrit le blog « Diacritiques ». Ces bouquins, ce sont deux livres de l’Italien du Portugal Antonio Tabucchi : « Pereira soutient », dont « Transhumances » a rendu compte ; « la tête perdue de Damasceno Monteiro ». Me préparant à séjourner quelques jours au Portugal, j’ai suivi ce conseil. Continuer la lecture de « La tête perdue de Damasceno Monteiro »

François Fillon : l’homme qui ne pouvait pas être président

France 5 a récemment diffusé un documentaire de Bruce Toussaint intitulé « François Fillon, l’homme qui ne pouvait pas être président ».

Ce documentaire inaugure une série dont le titre, « c’était écrit », semble indiquer que les événements, en l’occurrence ici la défaite de François Fillon au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, étaient inéluctables. Continuer la lecture de « François Fillon : l’homme qui ne pouvait pas être président »

Je voulais seulement revenir chez moi

France 2 a récemment diffusé un téléfilm d’Yves Rénier consacré à l’affaire Patrick Dils : « je voulais seulement revenir chez moi ».

« Je voulais seulement revenir chez moi », telle est l’explication que donne Patrick Dils pour avoir avoué, le 28 avril 1987, le meurtre de deux enfants à l’automne précédent, dans son village de Montigny-lès-Metz. Il n’avait pas commis le meurtre. Des policiers l’avaient soumis à 36 heures de garde à vue. Ils lui avaient promis que, s’il avouait, il pourrait rentrer à la maison. Patrick Dils avait 15 ans. Continuer la lecture de « Je voulais seulement revenir chez moi »