Posséder un grand nombre de prénoms peut causer un embarras à l’Etat-Civil. Ce peut être aussi le symbole d’une profusion de racines et de vitalité.
A l’occasion du mariage civil de ma fille Florence, le maire s’est amusé de mon grand nombre de prénoms, au point d’en répéter avec gourmandise la litanie : Xavier Gaston Alfred François Raphaël. On remarquera non seulement l’abondance, mais la présence de signes diacritiques, cédille et tréma : bref, une horreur pour l’enregistrement administratif. Depuis l’avènement de l’informatique, ma riche palette ne cesse de me causer des tracas : pas assez d’octets pour caser tous mes qualificatifs, ou des octets trop obtus pour accepter le « ç » et le « ë » ! Continuer la lecture de « Etat-Civil »