Voyage au bout de la nuit

L’envie de lire « voyage au bout de la nuit » (Folio Gallimard) m’est venue par un professeur de littérature qui comparait l’approche de New York par Joseph Kessel et par Céline.

 J’avais toujours été réticent à pénétrer dans ce livre de 1932, considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature française. J’étais convaincu, et je le reste en partie, que l’histoire a un sens. Le nihilisme de Céline me rebutait. Continuer la lecture de « Voyage au bout de la nuit »

Le Trône Vide

« Il Trono Vuoto » (le Trône Vide) est le premier roman de Roberto Andò et la source de son film « Viva la Libertà ».

 Lorsque le Secrétaire du principal parti d’opposition, lassé de l’insignifiance de la vie politique et écœuré par des sondages désastreux, disparait sans laisser de trace, les apparatchiks ont l’idée de le remplacer par son frère jumeau. Celui-ci, fraîchement sorti de l’hôpital psychiatrique, cite dans ses discours Goethe et Brecht, apporte un souffle nouveau, fait rebondir les sondages et remplace son jumeau jusque dans le lit de sa femme. Continuer la lecture de « Le Trône Vide »

A bout de souffle

La chaîne de télévision Arte a récemment diffusé « à bout de souffle », film de Jean-Luc Godard (1960), avec dans les rôles principaux Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg.

 Michel (Jean-Paul Belmondo) est un homme traqué. La police est à ses trousses en raison de ses méfaits dans le grand banditisme et parce que, dans sa fuite, il a abattu un gendarme. Il a besoin de quelques heures, ou de quelques jours, à Paris pour récupérer un magot qui lui permettra de fuir en Italie. Continuer la lecture de « A bout de souffle »

Viva la Libertà !

Dans « Viva la Libertà », Roberto Andò nous offre une mémorable comédie burlesque sur la politique italienne avec, dans les deux rôles principaux, Toni Servillo.

 Enrico Oliveri (Toni Servillo) est le dirigeant du principal parti d’opposition italien. A quelques semaines des élections, sa cote de popularité et celle de son parti sont au plus bas. Comme personne et comme organisation, ils n’accrochent plus avec la population. Ecœuré, il disparait et trouve refuge à Paris chez Danielle (Valeria Bruni Tedeschi), une femme qu’il a fréquentée il y a 25 ans. Continuer la lecture de « Viva la Libertà ! »