A bout de souffle

La chaîne de télévision Arte a récemment diffusé « à bout de souffle », film de Jean-Luc Godard (1960), avec dans les rôles principaux Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg.

 Michel (Jean-Paul Belmondo) est un homme traqué. La police est à ses trousses en raison de ses méfaits dans le grand banditisme et parce que, dans sa fuite, il a abattu un gendarme. Il a besoin de quelques heures, ou de quelques jours, à Paris pour récupérer un magot qui lui permettra de fuir en Italie. Continuer la lecture de « A bout de souffle »

Viva la Libertà !

Dans « Viva la Libertà », Roberto Andò nous offre une mémorable comédie burlesque sur la politique italienne avec, dans les deux rôles principaux, Toni Servillo.

 Enrico Oliveri (Toni Servillo) est le dirigeant du principal parti d’opposition italien. A quelques semaines des élections, sa cote de popularité et celle de son parti sont au plus bas. Comme personne et comme organisation, ils n’accrochent plus avec la population. Ecœuré, il disparait et trouve refuge à Paris chez Danielle (Valeria Bruni Tedeschi), une femme qu’il a fréquentée il y a 25 ans. Continuer la lecture de « Viva la Libertà ! »

Tonnerre

Le premier long-métrage de Guillaume Brac, « Tonnerre » raconte une histoire d’amour, de trahison et de pardon passionnée, dans une petite ville de Bourgogne.

 Tonnerre est une petite ville près d’Auxerre, tassée ou lovée dans un vallon entouré de collines. La part sombre d’elle-même, ce sont les souterrains occupés aujourd’hui par des boîtes de nuit et qui furent autrefois cachots et chapelles de messes noires. C’est aussi un lac sombre du Morvan, environné de forêts saisies par la neige. La part lumineuse, ce sont des routes à flancs de coteaux où Claude (Bernard Menez) pédale dans un décor beau et paisible. Continuer la lecture de « Tonnerre »

Histoire des miens

Dans « l’histoire des miens » (Storia della mia gente, Bompiani 2010), Edoardo Nesi dit la colère et l’amour de sa vie d’industriel de province.

 Edoardo Nesi est l’héritier d’une entreprise textile de Prato fondée par son grand-père dans les années 1920. Le livre s’ouvre sur la vente de l’entreprise familiale, le 7 septembre 2004. Il s’achève par une manifestation de masse, le 28 février 2009, pendant laquelle on porta dans les rues de la ville un drapeau italien de plusieurs centaines de mètres de long sur lequel était inscrit : « Prato ne doit pas fermer ». Continuer la lecture de « Histoire des miens »