Le célèbre poème écrit en 1942 par Paul Éluard, « liberté, j’écris ton nom », prend pour moi une signification particulière depuis que je visite des personnes détenues.
J’apprends à savourer chacun des moments de ma liberté en prenant conscience de ce qu’ils pourraient ne pas exister. Il y a certes d’autre privations de liberté que celles de la maison d’arrêt : la grande pauvreté, la grave maladie ou encore la dépression. Mais lors de mes visites hebdomadaires à des prisonniers, je mesure ma chance de vivre libre. Continuer la lecture de « Liberté, j’écris ton nom »