Bonnard, Pierre et Marthe

« Bonnard, Pierre et Marthe », film réalisé par Martin Provost, décrit l’influence de sa compagne sur l’œuvre du peintre Pierre Bonnard (1867 – 1947).

Elle se présente comme Marthe de Méligny. Marthe n’est pas son prénom, et Méligny est le nom d’une ruelle où elle habite dans une soupente minable. Peu  importe. Pierre Bonnard (Vincent Macaigne) tombe fou amoureux de « Marthe » (Cécile de France) qui devient son modèle puis sa compagne. Continuer la lecture de « Bonnard, Pierre et Marthe »

Passagère du silence

Dans « Passagère du silence, dix ans d’initiation en Chine » (2003), l’artiste peintre Fabienne Verdier raconte son départ pour la Chine en 1983 alors qu’elle avait vingt ans, son séjour de plusieurs années à Chongqing, alors capitale du Sichuan, puis à Pékin comme attachée culturelle de l’Ambassade de France.

La réalité qu’elle découvre à Chongqing, « ville grise, perdue dans un brouillard épais » devrait la décourager. Son arrivée se situe quelques années seulement après la « révolution culturelle ». L’institut des beaux-arts, où elle étudie, est dirigé par un homme ouvert, qui sera l’allié de celle qu’on appelle « Mademoiselle Fa », mais sous la coupe de l’épouse de celui-ci, représentante du Parti. « Cadre dirigeant ayant participé à la Révolution culturelle, elle voulait bâtir une Chine nouvelle et croyait, avec une foi religieuse, à la construction d’un monde affranchi du passé. » Continuer la lecture de « Passagère du silence »

Nicolas de Staël

Le Musée d’art moderne de Paris propose jusqu’au 21 janvier 2024 une exposition consacrée au peintre Nicolas de Staël (1914 – 1955).

L’exposition est organisée sur une base strictement chronologique. Né dans une famille aristocratique de Saint Pétersbourg, le jeune Nicolas émigra avec sa famille en Pologne à l’âge de cinq ans pour fuir la révolution bolchevique et se trouva alors orphelin. Continuer la lecture de « Nicolas de Staël »

Les alchimies

Dans « Les alchimies » (Seuil, 2023), Sarah Chiche emmène le lecteur sur les traces de médecins fascinés par Goya et sa connaissance intime de l’esprit humain, bien décidés à entrer eux-mêmes dans l’univers du peintre.

 Camille Cambon est médecin légiste, comme son père lui-même l’avait été. Elle reçoit un courriel l’invitant à rencontrer à Bordeaux quelqu’un qui lui parlera du crâne de Francisco de Goya. Lors de l’inhumation du peintre, mort dans cette ville en 1828, on avait constaté l’absence de sa tête. Pierre Cambon, le père de Camille avait écrit un livre sur Goya. Continuer la lecture de « Les alchimies »