Tout le monde aime Jeanne

Canal+ a récemment diffusé « tout le monde aime Jeanne », film de Céline Devaux avec Blanche Gardin et Laurent Lafitte dans les rôles principaux.

 Jeanne Mayer (Blanche Gardin) traverse une sale période. La machine qu’elle avait conçue pour nettoyer les océans du plastique a coulé à pic le jour de son inauguration ; Jeanne a plongé pour tenter, en vain, de la sauver. Elle a plongé aussi dans les abîmes de la dépression. Continuer la lecture de « Tout le monde aime Jeanne »

Trois couleurs : rouge

France 5 a récemment diffusé « Trois couleurs : rouge », dernier volet de la trilogie de Krzysztof Kieslowski, son dernier film aussi. « Bleu » était consacré à la liberté, « Blanc » à l’égalité. La fraternité en constitue la trame.

 Valentine Dussaut (Irène Jacob) est étudiante à Genève. Elle est aussi mannequin. Une publicité la représentant triste sur un fond rouge sera affiché dans un format énorme dans les rues de la ville. Sa relation avec le jeune homme qu’elle aime part en vrille. Continuer la lecture de « Trois couleurs : rouge »

Favoriser les parcours de sortie de la délinquance

Dans la collection Déviance et Société, les Éditions Médecine & Hygiène ont récemment publié un article de Valerian Benazeth qui passe en revue tous les livres publiés sur le thème de la « désistance ».

On entend par désistance les processus qui permettent de s’éloigner de la délinquance. Comprendre ces processus constitue un enjeu fort pour les professionnels dont le mot d’ordre est « lutter contre la récidive », à commencer par les services pénitentiaires d’insertion et de probation. C’est important aussi pour les bénévoles qui agissent en relation avec les SPIP, en prison et en milieu ouvert. Continuer la lecture de « Favoriser les parcours de sortie de la délinquance »

Le pain perdu

Edith Bruck a publié son autobiographie  “il pane perduto” (le pain perdu) en 2021, à l’âge de 90 ans. Elle y raconte sa vie d’enfant juive dans un village hongrois, sa déportation, sa tentative pour vivre en Israël, son choix de l’Italie comme pays d’adoption, et tout au long de ces années, une interrogation lancinante sur ce Dieu que priait sa mère et qui laissa son peuple tomber en enfer.

Bruck, pseudonyme d’Edith Steinschreiber, était le nom de son second mari, épousé puis rapidement divorcé pour éviter le service militaire en Israël. « Je ne supporte pas le dortoir et les ordres. Non, non et non », écrit-elle. Et encore : « Je ne vais bien nulle part, mais je n’obéis à personne. » Continuer la lecture de « Le pain perdu »