Monsieur Lazhar

Arte TV a récemment diffusé « Monsieur Lazhar », un film réalisé par le Québécois Philippe Falardeau en 2011.

Dans un collège au Québec, une enseignante de sixième se pend dans sa classe. Pour la directrice, Madame Vaillancourt, il s’agit de mettre en place un dispositif d’aide psychologique aux enfants ; il s’agit aussi de recruter dans l’urgence un remplaçant. Continuer la lecture de « Monsieur Lazhar »

Sauve-toi, la vie t’appelle

Dans « Sauve-toi, la vie t’appelle » (Odile Jacob, 2012), Boris Cyrulnik raconte son enfance traquée pendant la guerre puis « encryptée » après la libération. A partir de son expérience, il décrit le fonctionnement de la mémoire traumatique.

  « Transhumances » a publié des notes de lecture sur « si c’est un homme », de Primo Levi, et « W ou le souvenir d’enfance », de Georges Perec. Ces deux ouvrages naissaient du devoir impérieux de témoigner de l’horreur absolue de la machine d’extermination nazie, et de la conscience l’irrecevabilité de ce témoignage par une opinion publique soucieuse de tourner la plage. Continuer la lecture de « Sauve-toi, la vie t’appelle »

Pas d’inquiétude

France 2 a diffusé récemment « Pas d’inquiétude », un téléfilm de Thierry Binisti qui parle de famille, de leucémie, de fins de mois difficiles et de solidarité.

 Claire (Isabelle Carré) et Marc (Grégory Fitoussi) viennent d’emménager avec leurs enfants Lise et Rémy, de 13 et 10 ans environ,  dans la maison qu’ils viennent d’acheter. Claire vient d’être embauchée, en période d’essai, comme comptable dans une entreprise ; Marc travaille comme ouvrier dans une imprimerie. Leurs deux salaires suffisent à peine à vivre et à rembourser l’emprunt immobilier. Continuer la lecture de « Pas d’inquiétude »

Sideways

Sideways, film d’Alexander Payne (2004) nous emmène à la suite de deux quadragénaires à la dérive dans la vallée viticole de Santa Ynez en Californie.

 Miles Raymond (Paul Giamatti) propose à son ami Jack, son ancien cothurne de collège, de passer une semaine de dégustation de vins et de golf. Pour lui, il s’agit d’une diversion à la dépression. Il ne s’est pas remis de son divorce, il y a deux ans. Il se veut romancier, mais il craint que son énième roman soit, lui aussi, rejeté par l’éditeur. Il se vit comme un moins que rien. Il s’accroche à une passion : le vin. Cette passion est ambigüe : à la fois réel intérêt pour l’œnologie, vanité d’exhiber son savoir avec la pédanterie d’un connaisseur et déguisement de l’alcoolisme. À son bar favori, le serveur lui demande s’il veut le verre de vin ou la bouteille. Continuer la lecture de « Sideways »