Les « Morts pour la France » de Bejaia

Un mur du cimetière de la Chartreuse à Bordeaux rend hommage aux citoyens de Bejaia (Bougie) morts pour la France.

 Un panneau explique la présence de ce monument. « Les plaques de ce Monument aux Morts ont été rapatriées de la Ville de Bougie (Algérie). Ce Mémorial a été érigé en 1968, avec le concours de la ville de Bordeaux qui, en son temps, a parrainé la Ville de Bougie. Les noms de tous ceux ici inscrits nous interpellent. Nous leur rendons hommage. » Continuer la lecture de « Les « Morts pour la France » de Bejaia »

Douleur et gloire

Arte TV a récemment diffusé « Douleur et gloire », film de Pedro Almodóvar (2019), qui valut à Antonio Banderas le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes.

 Salvador Mallo (Antonio Banderas) est un homme et un artiste à la dérive. Perclus de douleur, de la tête aux pieds, il ne peut exercer son métier de réalisateur de cinéma. Faute de tourner il n’écrit plus. Il est vidé, seul, stérile. Continuer la lecture de « Douleur et gloire »

À Cordoue, le souvenir d’Al-Andalus

La ville de Cordoue, en Andalousie, conserve le souvenir d’Al-Andalus, la civilisation arabo-musulmane dans la péninsule ibérique, dont elle fut la capitale, connaissant son apogée autour de l’an 1000.

 Cordoue domine le fleuve Guadalquivir (en arabe Oued el Kebir, le grand fleuve) qu’enjambe un pont construit pendant la période romaine. La ville fut conquise par les Arabes en 711. D’abord sujette du Calife Omeyyade de Damas, elle s’érigea en émirat en 756, puis en califat en 929 après la rupture avec le pouvoir Abbasside de Bagdad. Au onzième siècle, une guerre civile précipita son déclin. Elle fut conquise par le roi catholique de Castille en 1236. Continuer la lecture de « À Cordoue, le souvenir d’Al-Andalus »

Le poids des morts

« Le poids des morts » (El peso de los muertos, 2006), roman de Victor del Árbol, est situé en novembre 1975, alors que Franco est mourant et que le système qu’il a mis en place est en pleine crispation.

 Lucia de Dios vit à Vienne avec son mari Andrés. Un ami de Barcelone lui révèle une nouvelle ahurissante : Nahum Marques, exécuté au garrot en 1945 pour avoir empoisonné son amante, serait vivant sous le nom de Liviano dans une prison-asile pour aliénés. Continuer la lecture de « Le poids des morts »