Titanic, au coeur de l’épave

France 5 a récemment diffusé un documentaire de Thomas Risch, « Titanic, au cœur de l’épave ».

 Le thème récurrent du documentaire est que l’épave, qui gît par 3843m de fond dans l’Atlantique nord, pourrait disparaître, mangée par des bactéries. Mais ce n’est pas cette question qui a suscité mon intérêt. Continuer la lecture de « Titanic, au coeur de l’épave »

Patria

« Patria », roman de Fernando Aramburu Irigoyen (2016), est un formidable livre sur la recherche de la vérité et du pardon après un déchaînement de violence.

Le 21 octobre 2011, l’ETA annonça publiquement l’arrêt définitif de son activité armée. Vingt ans auparavant, l’un de ses commandos avait assassiné un entrepreneur, Txato, pour défaut de paiement de « l’impôt révolutionnaire ». Bien avant le meurtre, Txato avait été condamné à la mort sociale : des graffitis le désignant comme traitre avaient fleuri sur les murs du village. Du jour au lendemain, on avait cessé de lui adresser la parole. Même son ami Joxian, son copain des randonnées cyclotouristes du dimanche matin, s’était détourné de lui. Continuer la lecture de « Patria »

Décolonisations, du sang et des larmes

France 2 a récemment diffusé « décolonisations, du sang et des larmes », un documentaire en deux parties réalisé David Kor-Brzora en collaboration avec l’historien Pascal Blanchard.

 Le film commence par l’évocation de l’exposition coloniale de 1931 dans le Bois de Vincennes, qui fut un immense succès marquant l’apogée de l’empire colonial français. La « mission civilisatrice de la France » paraissait une évidence. L’empire avait pour lui une promesse d’éternité. Continuer la lecture de « Décolonisations, du sang et des larmes »

L’enfant perdue

Le quatrième tome de la saga d’Elena Ferrante, « l’enfant perdue » (storia della bambina perduta) couvre la maturité et la vieillesse de Lila (Rafaella) et Lenù (Elena), les deux amies d’enfance issues toutes deux d’un quartier populaire de Naples mais aux parcours de vie opposés.

 Le tome 3 de « l’amie prodigieuse » avait été ma lecture d’été et je m’étais promis de ne toucher au tome 4 qu’en 2021. Mais j’ai été happé et je n’ai pas résisté à m’engager dans ses 640 pages après les 480 avalées goulument au mois d’août. Continuer la lecture de « L’enfant perdue »