Ma révolution

 Culture Box (France 4) a récemment diffusé « Ma révolution », premier long-métrage de Ramzi Ben Sliman (2016). Il met en scène un adolescent que la révolution du jasmin en Tunisie, en décembre 2010 et janvier 2011, confronte à son identité, à un premier amour, à ses parents.

 Marwann (Samuel Vincent) est un adolescent heureux, aimé par ses parents médecin et enseignante, bien intégré au lycée, entouré d’une bande de copains dans son quartier de Barbès-Pigalle. Il vit cependant une frustration. Il ne parvient pas à attirer l’attention de Sygrid (Anamaria Vartolomei), une camarade de classe dont il tombe peu à peu amoureux. Continuer la lecture de « Ma révolution »

Bel abîme

Dans « Bel abîme », publié en 2021 par l’éditeur tunisien Elyzad, Yamen Manai porte un regard sombre, et probablement lucide, sur la société tunisienne, une décennie après le Printemps arabe.

Le narrateur est un adolescent qui a été arrêté après avoir blessé par balles son père, un policier, un maire et un ministre. Il fait face à son avocat et à un psychiatre. Regrette-t-il l’équipée qui l’a amené en prison ? Quelles étaient ses motivations ? Continuer la lecture de « Bel abîme »

A la cárcel

Dans « A la cárcel » (en prison), roman publié en Argentine en 2017 et récemment traduit en français sous le titre « sur un os », l’écrivain Chilien Ricardo Elías propose un récit déjanté, à la fois drôle et tragique, dans les murs d’un pénitencier au Chili.

Lalo Cartagena, détenu depuis cinq ans pour un crime qu’il ne reconnaît pas (« le coup de feu est parti tout seul… »), ne supporte plus la prison. Avec l’aide de codétenus, il décide de l’évader en creusant un tunnel. Ses assistants se prénomment Boticeli (d’après le peintre) ou encore Yanclot (probablement une déformation de Jean-Claude). Continuer la lecture de « A la cárcel »

Relire « Budapest »

J’ai pris plaisir à relire Budapest (Budapeste en portugais brésilien), roman écrit par Chico Buarque en 2003. J’en avais rendu compte dans « transhumances » en novembre 2010.

 José Costa vit à Rio de Janeiro avec sa femme Vanda et leur fils Joaquinho. Il est écrivain anonyme, ou encore « ghost writer » ou « nègre ». Il écrit pour le compte d’autrui articles de journaux, discours, dissertations, lettres d’amour et biographies.  Continuer la lecture de « Relire « Budapest » »