La Villa

Dans le film « La Villa », Robert Guédiguian évoque une fratrie portée dans sa jeunesse par les idéaux de soixante-huit mais qui, arrivée à la soixantaine, se demande que faire du reste de sa vie.

Angèle (Ariane Ascaride) et Joseph (Jean-Pierre Darroussin) reviennent à la villa familiale à la suite d’un AVC qui a frappé leur père et l’a laissé muet et infirme. Ils y rejoignent Armand (Gérard Meylan) qui y habite encore et gère le restaurant bon marché créé par leur père au rez-de-chaussée. Continuer la lecture de « La Villa »

Jacques

Notre ami Jacques Sarrand est décédé le 9 décembre à l’âge de 93 ans.

Il était depuis vingt ans notre voisin à Maubuisson. Nous tenions de longues conversations par-dessus la palissade qui séparait nos jardins. Il nous parlait du Maroc et de sa guerre avec Leclerc. Il adorait bricoler, moi pas, il était heureux de rendre service. Nous nous étions pris d’affection pour lui. Alors qu’il avançait vers l’extrême vieillesse, je suis devenu curateur à sa personne, un membre de la famille en somme. Continuer la lecture de « Jacques »

La Villa Rivière à Saint Paul

Dans une artère commerçante de Saint Paul (La Réunion) se situe une magnifique maison créole que l’on peut, sur rendez-vous, visiter.

La Villa Rivière a été construite à la fin du dix-huitième siècle et a été habitée depuis par des notables et des entrepreneurs. Elle a été rachetée il y a quelques années par la famille Rivière, qui a entrepris de la rénover dans l’esprit de ses constructeurs. Elle est inscrite aux Monuments historiques. Une guide compétente fait partager sa passion aux visiteurs. Continuer la lecture de « La Villa Rivière à Saint Paul »

Tchekhov sur l’Île de Sakhaline

En 1890, à l’âge de 30 ans, Anton Tchekhov séjourna trois mois dans l’Île de Sakhaline, à l’est de la Sibérie. Son rapport sur la colonie pénitentiaire constitue un témoignage historique et littéraire passionnant.

Anton Tchekhov exerce alors comme médecin et est déjà connu comme écrivain. C’est un bourreau de travail. Il soutient financièrement sa famille, puisque son père, un loser comme il y en a tant dans son œuvre théâtrale, a fait faillite. Il éprouve le besoin d’un moment de rupture. Il est passionné par la chose judiciaire. Il cherche à comprendre l’humanité dans les conditions extrêmes de vie ou de survie. Continuer la lecture de « Tchekhov sur l’Île de Sakhaline »