Rien n’est noir

Dans « rien n’est noir », Claire Berest raconte la vie de la peintre mexicaine Frida Kahlo (1907 – 1954) comme un roman.

« J’ai été victime de deux terribles accidents dans ma vie, Diego, le premier c’est le tramway. L’autre c’est quand je t’ai rencontré. » Le tramway est celui qui a percuté l’autobus où voyageait la jeune Frida, alors âgée de 18 ans : vagin perforé par une barre d’appui, jambes et colonne vertébrale fracassées. La rencontre est celle de Diego Rivera, qu’elle épouse deux ans plus tard. Continuer la lecture de « Rien n’est noir »

Le meilleur reste à venir

Dans « le meilleur reste à venir », Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière offrent un beau film sur l’amitié à l’épreuve de l’approche de la mort.

Arthur Dreyfus (Patrice Lucchini) et César Montesilho (Patrick Bruel) sont amis depuis qu’il y a 40 ans ils faisaient les 400 coups au Pensionnat Sainte-Croix de Biarritz. Continuer la lecture de « Le meilleur reste à venir »

Confiteor

Confiteor, roman de Jaume Cabré (2011, traduit du catalan par Edmond Raillard, Actes Sud 2013) restera sans nul doute une œuvre littéraire majeure de ce début de siècle.

La présentation du livre en quatrième de couverture est lyrique : « retraçant l’itinéraire d’un enfant sans amour puis l’affliction d’un adulte sans dieu aux prises avec l’histoire du Mal souverain, Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane ». Elle restitue bien ce que ressent le lecteur au long des 900 pages de cet ouvrage unique. Continuer la lecture de « Confiteor »

Au Café existentialiste

Dans « Au café existentialiste, la liberté, l’être et le cocktail à l’abricot », la philosophe anglaise Sarah Bakewell livre un formidable récit de la naissance et du développement de l’existentialisme.

La quatrième de couverture explique le titre de ce passionnant ouvrage : « Paris, 1932. Trois amis se réunissent dans un célèbre café de Montparnasse. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir écoutent Raymond Aron, de retour de Berlin, parler d’une forme de pensée radicalement neuve qu’il a découverte : la phénoménologie. En guise d’explication, Aron pointe son verre du doigt et dit à Sartre : « Tu vois, tu peux parler de ce cocktail, et c’est de la philosophie ! » Intrigué et inspiré, Sartre élabore une théorie philosophique fondée sur l’existence vécue, dont le quartier de Saint-Germain-des-Prés va devenir l’emblème. » Continuer la lecture de « Au Café existentialiste »