Chronique d’étonnement n°62

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je trouve magnifique et convaincante la tribune de Jérôme Cazes appelant à ce que l’on ne mette pas les médecins et le personnel médical au centre de la loi en gestation sur la fin de vie. Je partage l’inquiétude d’un anthropologue et sociologue, qui craint que la connexion tue la conversation. Je m’émeus au souvenir de la Révolution des Œillets, il y a cinquante ans au Portugal. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°62 »

Pierrot le fou

France 5 a récemment diffusé Pierrot le fou, film réalisé par Jean-Luc Godard en 1965, considéré comme emblématique de la « nouvelle vague ».

 Ferdinand Griffon (Jean-Paul Belmondo) mène une existence bourgeoise avec sa femme et ses deux enfants. Il ne se sent pas épanoui, et la perte de son emploi à la télévision ajoute à son désarroi. Lorsqu’au retour d’une soirée mondaine, il reconduit la baby-sitter Marianne (Anna Karina) à son domicile, sa vie bascule. Continuer la lecture de « Pierrot le fou »

Le bonheur est pour demain

Dans « Le bonheur est pour demain », la réalisatrice Brigitte Sy parle d’un amour brûlant qui voudrait se dévorer ici et maintenant et que les circonstances renvoient à un avenir inaccessible.

Sophie (Laetitia Casta), mariée à José (Guillaume Verdier), un homme violent et jaloux, tombe éperdument amoureuse de Claude (Damien Bonnard), Leur rencontre est brève : Claude est impliqué dans un braquage qui tourne mal et est emprisonné pour meurtre. Continuer la lecture de « Le bonheur est pour demain »

Voeux pour 2024

 

Une petite fille enjambe une flaque d’eau, toute en grâce et en légèreté.

 C’est cette légèreté que « Transhumances » souhaite à ses lecteurs pour l’année 2024.

 Nous ressentons le poids des ans, celui des frustrations et des inimitiés qui se sont sédimentées au fond de nos êtres. Réinitialisons-nous, apprenons à avancer légers, quel que soit l’âge de notre corps.

 Nous nous sentons écrasés par un sentiment d’impuissance face aux horreurs de la guerre en Ukraine et au Proche-Orient, par la montée de l’intolérance et de la xénophobie en France.  Là où nous sommes, jour après jour, débarrassons-nous du fardeau de la fatalité. Apprenons la réconciliation.

 Une petite fille enjambe une flaque d’eau, toute en grâce et en légèreté. Qu’elle nous inspire au long de cette année qui commence.