Management4 juillet 2010020 ans

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Le 1er juillet 90, il y a tout juste 20 ans, je commençai ma carrière professionnelle chez Coface. Je ne me suis pas ennuyé !

L’aventure avait failli mal commencer. Le jour de mon entretien d’embauche avec le président de la Compagnie Française d’Assurance pour le Commerce Extérieur, le chauffeur de taxi, peu habitué à la tridimensionnalité de La Défense, m’avait laissé entre deux bacs de poubelles à une entrée de service.

Le jeune Secrétaire Général, Jérôme Cazes, avait convaincu le président Baquiast que, pour affronter les défis qui l’attendaient avec l’ouverture du marché européen, la Compagnie devrait créer un poste de directeur de la communication. Le baptême du feu avec la presse allait être sportif : comment se fait-il, demandaient les journalistes pendant la première Guerre du Golfe, que l’armée française détruit les armes vendues à Saddam Hussein et qui avaient été dument « cofacées » ?

Comme directeur de la communication à Paris, puis directeur général adjoint à Milan, directeur général à Madrid et Lisbonne et maintenant à Londres, j’ai été associé à des changements profonds. Je suis entré dans une entreprise publique, agence d’assurance crédit au service exclusif des exportateurs français. Coface est maintenant une entreprise privée qui propose des garanties et des financements pour les créances détenues par des entreprises du monde entier sur d’autres entreprises.

J’ai eu la chance de vivre dans des pays magnifiques et d’apprendre leurs langues et leurs cultures. Le premier juillet, je visitais un client près de Glasgow. Il exporte des ventilateurs industriels et des compresseurs dans de multiples pays. Il produit en Chine, et est confronté à la nécessité de conserver une longueur d’avance dans le domaine de la recherche. Son cycle de fabrication et d’installation chez les clients est long : bien comprendre son activité et la nature de ses contrats commerciaux est indispensable pour cerner les risques que nous assurons. Avant de prendre l’avion de retour à Edimbourg, j’ai pu flâner une heure dans la ville qui, après une journée pluvieuse, était gorgée de soleil.

En France, en Italie, en Espagne, au Portugal, au Royaume Uni et en Irlande, j’ai eu le privilège de travailler avec des personnes qui m’ont fait grandir, professionnellement et personnellement. J’ai partagé et je partage avec elles la joie d’une conférence réussie et d’un grand contrat signé, ains que le stress des faillites à indemniser. Ces destins entremêlés me rendent heureux.

Photo : réunion de CreditAlliance, le réseau international animé par Coface, à Madrid en 2007.

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