Société2 septembre 20110Noce franco-polonaise

Nous avons participé à la fin août en région parisienne au mariage de ma filleule Marie avec Slawomir, son ami de longue date.

 Les jeunes mariés ont placé la barre haute. Un ensemble instrumental de qualité accompagne les chants. Tout est exprimé en français et en polonais, Marie se chargeant souvent de la partie polonaise sans qu’un accent français soit décelable dans son élocution. J’imagine la quantité de travail nécessaire pour atteindre ce niveau.

 Les Polonais, jeunes et vieux, expriment leur religiosité par force agenouillements et génuflexions. Ces postures ne doivent rien au spectacle. Elles expriment une foi profonde.

 Beaucoup de Français présents sont ou ont été de la mouvance des communautés chrétiennes de base. A leurs yeux, cette messe de mariage semble classique, mais sa bi-nationalité la rend attachante.

 Pendant la soirée, j’ai l’opportunité de parler avec Caroline, qui fut la logeuse de Slawek lors de son année à Oxford. C’est une voyageuse intrépide, une femme lucide qui, issue d’un milieu aisé, porte un regard critique sur le cloisonnement des classes sociales en Grande Bretagne et sur la prison invisible que se construisent, dès leur plus jeune âge, les membres de l’élite.

 Une fois achevés le dîner, les discours et les « mises en boîte », Marie et Slawek ouvrirent le bal par une salsa endiablée. Ils ont réussi une célébration de mariage fidèle à leurs personnalités, à leur personnalité de couple.

 Photo « transhumances »

Commenter cet article

Votre email ne sera pas publié.