L’automne a mauvaise réputation. Comme saison, il annonce l’hiver. Comme métaphore, il préfigure la mort.
Pourtant, j’aime l’automne, ses couleurs, son odeur d’humus, sa fraîcheur reposante. Continuer la lecture de « Automne »
Transhumances
L’automne a mauvaise réputation. Comme saison, il annonce l’hiver. Comme métaphore, il préfigure la mort.
Pourtant, j’aime l’automne, ses couleurs, son odeur d’humus, sa fraîcheur reposante. Continuer la lecture de « Automne »
« Le sens de la fête », film d’Éric Toledano et Olivier Nakache, avec Jean-Pierre Bacri dans le rôle principal, est une savoureuse comédie, recommandable à l’approche de l’hiver !
Max (Jean-Pierre Bacri) est « wedding planner ». Il vend à ses clients leur mariage clé en mains. Celui de Pierre et Helena se déroule dans un château du dix-septième siècle. Pierre (Benjamin Lavernhe) est le type-même du client infatué de lui-même et exigeant : la brigade de serveurs devra être costumée en valets perruqués, le style devra être chic et discret, il ne sera pas question de faire tourner les chiffons. Le répertoire que sa mère (Hélène Vincent) recommande au DJ (Gilles Lelouche) inclut Patachou et Jean Sablon… Continuer la lecture de « Le sens de la fête »
L’évaporation de la force de travail masculine aux États-Unis représente un vrai problème de société. Un sociologue l’impute en partie au passage d’une part significative de la population américaine par la prison.
« Transhumances » a récemment consacré un article à la diminution constante du pourcentage d’hommes américains présents sur le marché du travail. Un journaliste l’expliquait en partie par la fascination des jeux vidéo pour de jeunes adultes qui, à l’âge de se frotter avec les contraintes et les opportunités d’un premier emploi, préfèrent rester dans le cocon familial tout en s’évadant dans un monde virtuel. Continuer la lecture de « Où sont passés les hommes ? »
Dans « Knock », film de Lorraine Levy, Omar Sy donne de Knock l’image d’un médecin avide et roublard, mais fondamentalement bon.
Le Knock de Guy Lefranc (1951) était proche de celui de la pièce de Jules Romains (1923). Louis Jouvet incarnait un médecin escroc instillant la terreur dans le village de Saint-Maurice. Le jeu de l’acteur était glaçant et fascinant. Le personnage qu’il incarnait avait pour objectif l’imposition du règne de la médecine dans l’intimité de chaque famille. Il était obsédé aussi bien par le pouvoir terrifiant qu’il exerçait que par les sommes faramineuses qu’il pompait des paysans de Saint Maurice. Continuer la lecture de « Knock »